Aguilée ou Aguil'eau ?

Mercredi 29 octobre, Véro, Jean Claude, Alain D et Alain M.
Nous sommes 4 ce mercredi pour une sortie à St Pé, sur le cours de la Génie Braque, avec pour objectif une revisite du petit réseau de l'Aguilée.
Ce gouffre grotte nous a tenus en haleine de très nombreuses années : une étroiture sévère en empêchait la pénétration, défendue en plus par un siphon temporaire, se mettant à sec uniquement lors des périodes de sécheresse importante. Et en ce moment, c'en est une, de période de sécheresse. Pour preuve le manque de pousse de champignons qui à cette époque devrait être importante.
La montée se fait rapidement, guidé par notre guide local Jean Claude. Nous empruntons le sentier "du milieu" qui monte ne pente douce et nous mènera en moins d'une heure à la cavité.
C'est bien plus pratique que par le sentier du haut.
Arrivé à la cavité, c'est l'équipement et nous rentrons dans la cavité. Le vent exhalé est énorme et froid, de bons augures.
A l'étroiture de moins 6, Véro s'engage la première et constate qu'il y a encore de l'eau dans la vasque. Elle s’accroupit, s'allonge dans l'eau et franchi la voute mouillante, quasi à la nage, même s'il n'y a que 50 cm d'eau, mais pour moins de 10 cm d'air au passage le plus bas. Oup, oup, c'est froid, ça réveille !
Le problème qui se pose alors a nous c'est de pouvoir passer le matériel sans le mouiller. Nous avons en particulier le perforateur pour réaliser une escalade qui pourrait nous permettre de shunter ce passage aquatique. Hélas, sans sac étanche il n'est pas question de mettre ce précieux matériel à l'eau et il va rester bien au sec. Nous ne pourrons pas escalader.
Je passe à mon tour dans l'eau et rejoins  rapidement Véro.
Jean Claude, plus sage, décide de rester au sec, il a bien raison.
Par contre nous nous trouvons dans une jolie salle, les pieds dans un petit ruisseau qui doit bien débiter entre 3 et 5 litres secondes. Pour une période de sécheresse, je trouve que cela est beaucoup.
En aval, nous escaladons facilement un talus de glaise, les anciennes traces sont encore très légèrement visibles, recouvertes quand même par du limon du aux différentes montées et descentes de l'eau.
Nos phares puissants nous permettent d'éclairer les plafonds et de voir 2 escalades possibles qui devraient permettre un passage moins aquatique et surtout plus sécuritaire.
Nous partons vers l'amont. Il faut à nouveau se baisser, ramper dans l'eau, la voute est basse mais comme nous sommes déjà trempés à 100%, ce n'est pas grave. S'ensuit une vasque d'une dizaine de mètres de long avec de l'eau jusqu'au ventre. C'est beau.
La galerie continue ensuite sur une vingtaine de mètres pour tourner à droite, nouveau ramping, puis à gauche. Véro s'allonge, fait 5 mètres de plus et constate que cela continue mais avec environ 15 cm de large, sur plus de 10 mètres. Sans outils, pas de suite possible. Le vent est violent.

Nous rebroussons chemin, repassons les différents obstacles et nous retrouvons à l'extérieur, trempés de la tête au pied. Heureusement il fait très beau, le soleil chauffe bien et après une bonne heure nous sommes prêts pour le retour.
Nous emprunterons le sentier du haut et au passage revisiterons la mine des Gates.

Humide mais belle journée, il faut profiter du beau temps.

Alain M




Commentaires

  1. Une super sortie, pleine de bonne humeur et un duo avec le Mas dans la balneo
    st péénne ....GENIAL on était un peu gelés mais on s'est régalé !
    Dommage on n'avait pas l'appareil pour faire des photos . On remets ça quand tu veux Alain!

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    1. Je crois quand même que l'on va essayer de retravailler le passage supérieur, ce sera plus sécurit et moins aquatique. P'téte même que je prendrais aussi la néoprène, de tels bains ne sont plus de mon age.
      Dommage pour les photos, je m'en veux vraiment d'avoir laissé l'appareil au sec dans mon sac.

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    2. Pourtant tu as un appareil (photo) étanche!

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