Un WE productif...
Montée seul à la crête de Souey
qui rejoint plein Est le Soum de Grandquet.
Au virage noté
"Estères" sur la route du Col des Pandèles" (et non pas des
Spandèles), prendre un petit chemin bien marqué qui au début s’enfonce sous les
buis et qui débouche sur une épaule couverte de fougères. En continuant sur
cette épaule, le chemin est moins bien marqué, ce n'est plus qu'une sente de
chevreuil !
Elle est aussi raide que le coup
de cul lors du départ du chemin de l'Aulhet... Mais il grimpe sur 300m de
dénivelée. A la monté comme à la descente il ne faut surtout pas louper la
bifurcation qui oblique plein Est pour les 100 derniers mètres avant de sortir
de la forêt et déboucher sur une prairie en pente où le pastoralisme fut
autrefois très intense... Prospection en remontant vers le Grandquet jusqu'à
1650 m au confluent du chemin qui mène à l'Estibete.
Je relève 10 ruines de cabanes
mais pas de cavités sur cette épaule...
Qu'à cela ne tienne, demain je
vais prospecter ailleurs...
Dimanche 26 octobre, Brigitte et Alain D
Avec Brigitte nous partons vers
le Grandquet / Soum de las Escures pour prospecter le second cirque sous
le sommet Ouest de las Escures. Le premier cirque étant celui du Grandquet...
La descente est assez laborieuse
dans les rhododendrons et lapiaz calcaire déchiqueté. En fait ici les strates
sont redressées...
Le Berger M. Sanchou rencontré
la semaine dernière m’a indiqué cette zone pastorale nommée « Coste
Taillade » car si en début de saison l’herbe est mangée par le bétail elle
ne repousse plus… Sur la Carte IGN « Costetaillade » est placé dans
le Cirque de Grandquet. Coste taillade peut aussi se traduire comme : les
crêtes effilées rappelant les dents d’un couteau… En effet dans chacun
des cirques les contreforts sont découpés et verticaux…
On y débusque 2 superbes Isards
et au fond de ce lieu sauvage très isolé, on trouve aussi la trace des bergers
avec 2 anciennes cabanes. Profitant de la vue sur le synclinal du Yerse on fait
une pause casse-croute ; au fond dans l’Arriu Sec les chasseurs balancent
quelques balles, les chiens aboient, le sanglier n’a qu’à bien se tenir !
On reprend l'ascension, Brigitte
trouve une passe sur le flanc Ouest pour rejoindre le sommet Ouest des Escures
par une épaule débonnaire.
Je prospecte ce flanc et y
découvre un gouffre ventilé à désober vers 1710m, manifestement rebouché pour
que le bétail n'y tombe pas.
Puis dans la paroi sous les Escures (face Nord),
vers 1785m, j'avise une lucarne en trou de serrure.
A la jumelle, sur la
paroi, près de l’entrée, je détecte des gros placards de peinture rouge, très
ancienne. Je noterai ces gros points de peinture patinée par le temps, qui
partent de la cavité et balisent une vire aérienne menant au Col de las
Escures.
L’entrée fait 2x0,8. Dès le départ, un ressaut
mène à -3m sur un bouchon de blocs avec courant d'air qu’il faudrait désober…
Mais au-dessus, le méandre se poursuit et débouche rapidement sur une salle
rotonde de 4m de diamètre. Des corneilles y ont élu domicile…. Il y a un
ressaut de 2,5m escaladable menant à une galerie vue sur 5m, que je ne pourrais
pas explorer faute de lumignon plus que faiblard !
Est-ce la fameuse grotte que la
famille des Montamat de St Pé à la recherche de l’Or de la légende ?
D’après la légende ce ne serait plus pas aux Artigous…
La peinture a-t-elle été
placardée par les copains du GRAS des années 92/95 ?
Il faudra y revenir pour en
avoir le cœur net et en faire la topo…
La descente se fait par le
talweg Sud percé de dolines afin de repointer la série des GE 09 et 10, mais
rien de nouveau...
Retour au Col d’Ansa en
délogeant une vipère qui profite des derniers rayons du soleil automnal…
Alain D
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