Aguilée ou Aguil'eau ?
Nous sommes 4 ce
mercredi pour une sortie à St Pé, sur le cours de la Génie Braque, avec pour
objectif une revisite du petit réseau de l'Aguilée.
Ce gouffre
grotte nous a tenus en haleine de très nombreuses années : une étroiture sévère
en empêchait la pénétration, défendue en plus par un siphon temporaire, se
mettant à sec uniquement lors des périodes de sécheresse importante. Et en ce
moment, c'en est une, de période de sécheresse. Pour preuve le manque de pousse
de champignons qui à cette époque devrait être importante.
La montée se
fait rapidement, guidé par notre guide local Jean Claude. Nous empruntons le
sentier "du milieu" qui monte ne pente douce et nous mènera en moins
d'une heure à la cavité.
C'est bien plus
pratique que par le sentier du haut.
Arrivé à la
cavité, c'est l'équipement et nous rentrons dans la cavité. Le vent exhalé est
énorme et froid, de bons augures.
A l'étroiture de
moins 6, Véro s'engage la première et constate qu'il y a encore de l'eau dans
la vasque. Elle s’accroupit, s'allonge dans l'eau et franchi la voute
mouillante, quasi à la nage, même s'il n'y a que 50 cm d'eau, mais pour moins
de 10 cm d'air au passage le plus bas. Oup, oup, c'est froid, ça réveille !
Le problème qui
se pose alors a nous c'est de pouvoir passer le matériel sans le mouiller. Nous
avons en particulier le perforateur pour réaliser une escalade qui pourrait
nous permettre de shunter ce passage aquatique. Hélas, sans sac étanche il
n'est pas question de mettre ce précieux matériel à l'eau et il va rester bien
au sec. Nous ne pourrons pas escalader.
Je passe à mon
tour dans l'eau et rejoins rapidement Véro.
Jean Claude,
plus sage, décide de rester au sec, il a bien raison.
Par contre nous
nous trouvons dans une jolie salle, les pieds dans un petit ruisseau qui doit
bien débiter entre 3 et 5 litres secondes. Pour une période de sécheresse, je trouve
que cela est beaucoup.
En aval, nous
escaladons facilement un talus de glaise, les anciennes traces sont encore très
légèrement visibles, recouvertes quand même par du limon du aux différentes
montées et descentes de l'eau.
Nos phares
puissants nous permettent d'éclairer les plafonds et de voir 2 escalades
possibles qui devraient permettre un passage moins aquatique et surtout plus
sécuritaire.
Nous partons
vers l'amont. Il faut à nouveau se baisser, ramper dans l'eau, la voute est
basse mais comme nous sommes déjà trempés à 100%, ce n'est pas grave. S'ensuit une
vasque d'une dizaine de mètres de long avec de l'eau jusqu'au ventre. C'est
beau.
La galerie
continue ensuite sur une vingtaine de mètres pour tourner à droite, nouveau
ramping, puis à gauche. Véro s'allonge, fait 5 mètres de plus et constate que
cela continue mais avec environ 15 cm de large, sur plus de 10 mètres. Sans
outils, pas de suite possible. Le vent est violent.
Nous rebroussons
chemin, repassons les différents obstacles et nous retrouvons à l'extérieur,
trempés de la tête au pied. Heureusement il fait très beau, le soleil chauffe
bien et après une bonne heure nous sommes prêts pour le retour.
Nous
emprunterons le sentier du haut et au passage revisiterons la mine des Gates.
Humide mais belle journée, il faut profiter du beau temps.
Alain M
Bravo les jeunes !
RépondreSupprimerUne super sortie, pleine de bonne humeur et un duo avec le Mas dans la balneo
RépondreSupprimerst péénne ....GENIAL on était un peu gelés mais on s'est régalé !
Dommage on n'avait pas l'appareil pour faire des photos . On remets ça quand tu veux Alain!
Je crois quand même que l'on va essayer de retravailler le passage supérieur, ce sera plus sécurit et moins aquatique. P'téte même que je prendrais aussi la néoprène, de tels bains ne sont plus de mon age.
SupprimerDommage pour les photos, je m'en veux vraiment d'avoir laissé l'appareil au sec dans mon sac.
Pourtant tu as un appareil (photo) étanche!
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