Sima de la Niebla ou Sima de los Cairns ?
Levée 5h de mat j'ai des frissons,
c'est l'insomnie sommeil cassé, et à c'moment là, qu'est-ce que j'ai fait ?
Départ pour la PSM rejoindre les copains qu'y m'disent : qu'est que tu
veux faire Véro 214 ou 243? Ce que vous voulez, tout me plait!
Ben ici, chacun fait fait
fait c' qu'il lui plait plait plait.... ben alors le fossile du 214 ça m'tente
depuis le temps que j'en entends parler de celui là! Bien que le 243 soit mon
chouchou mais on ne peut pas être partout à la fois!
Papou, le Beauf et moi nous
engageons vers le faux fossile de la sima de la Niebla vers - 300 et des
poussières. Au premier méandre, une odeur de cadavre, un choucas mort git là,
celui que "les spéléos du trou" on vu grandir! Un peu la mascotte de
ce trou quoi! On continue notre descente, nous avons de la chance, le trou
n'est pas trop arrosé. Les puits et ressauts s’enchaînent jusqu’à notre
terminus desob : Ça promet, il y a un bon courant d'air glacial dans ce méandre
étroit et tapissé de glaise collante, on est vite comme des monstres à circuler
là dedans, on s'occupe à aménage'r, et on sort les burkas (speleoponcho) à tour
de rôle : les combis sont trempées et le froid est "mordant" mais on
avance et quelques heures plus tard on arrive enfin
à apercevoir un puits.
Lors de nos travaux nous entendons
un écho impressionnant et le courant d'air se rappelle à nous au
point de penser à la possibilité de mettre une bâche dans l'ouverture pour
s'octroyer un peu de "confort". Nous finissons les batteries, n'ayant
ni amarrages ni corde nous faisons du "confort" en espérant que
l’équipe du fond remonte avec une nouille. Mais bon, le froid est de plus en
plus mordant et nous filons nous "réchauffer" 100m plus
haut.........au sec et casser la croûte : il est 19h00 c'est un peu tard pour
le repas de midi c'est une heure espagnole rallongée mais bon notre Joël du
GSHP n'était pas là pour sonner l'heure du casse croûte !
Nous remontons content, l’écho
entendu un peu plus tôt me rappelle de très bon souvenirs! La remontée est
longue et difficile, je maudis mon kit à plusieurs reprises et je le fais
savoir. Les bloqueurs ont du mal à bloquer sur la corde à cause de l'argile qui
se pose un peu partout ...il faut être vigilant.
21h00 nous sortons du trou sous les
étoiles, un vent froid court sur le Lapiaz.
Nous rentrons avec l’équipe du fond
qui nous a rejoint, nous somme tous fatigués, demain sera une journée de récup
avec une balade côté espagnol sur la montagne de la Pierre (une pensée pour toi
Madeleine). Super week end! Dommage que je sois la seule du GSHP à y
avoir été mais bon, chacun fait fait fait c' qui lui plait plait plait.
Le compte rendu vue par le GAS ici
Le compte rendu vue par le GAS ici
Véro
Chacun fait fait fait ce qu'il peut peut peut ....
RépondreSupprimerBravo Véro . Sortie engagée sur la Pierre. Ah que de bons souvenirs avec ces arrêts sur rien qui nous tenaient en haleine jusqu'à la prochaine sortie.
RépondreSupprimerMais où sont passés mes quarante ans !
Tu vois Alain, on a vraiment pas creusé le "méandre du Zébu" pour rien !
RépondreSupprimerLa suite est par ce faux fossile c'est sûr et il ne reste que 100m à descendre jusqu'au pur bonheur, "notre" rivière tant attendue...