De retour du côté de Yerse
Vendredi 20 mai 2016 :
Avant de retourner au CL 3 pour continuer la désobstruction à -60 m, nous profitons du beau temps pour monter à la cabane de Yerse et pour récupérer du matériel sorti du gouffre du Beaufort (Patrick et Sandrine). Nous partons en début d'après midi du Bergons. Il fait déjà bien chaud et arrivés au CL 3 nous sommes bien contents de nous délester du matériel qui servira le lendemain. Plus légers, nous descendons vers la cabane en prospectant un peu. Nous retrouvons la perte 319 qui coule bien, puis plusieurs autres cavités non répertoriées. Nous récupérons ensuite le matériel du Beaufort et comme il reste un peu de temps, nous passons à la perte de Yerse n°2. Le ruisseau ne coule pas mais le filtre que nous avions installé pour éviter que les feuilles et les branchages ne viennent reboucher le trou, a visiblement bien fonctionné. Un courant d'air froid s'en échappe et même si il est loin d'être aussi violent qu'au gouffre de Yerse, c'est plutôt une bonne nouvelle. Le soir, Étienne nous rejoint au refuge.
Samedi 21 mai :
(Étienne, Jean, Patrick et Sandrine)
Réveil à l'aube et à 8 h nous sommes en route vers le CL3. Au passage, nous descendons l'un des trous vu la veille et qui mériterait une petite désob.
Un nouveau petit gouffre vers Yerse.
Au CL 3, le courant d'air souffle bien et froid (5,1 °). Nous sommes vite en bas et sans tarder nous commençons le chantier. C'est la suite de la diaclase qui plonge verticalement dans un puits estimé à une petite dizaine de mètres. Mais celle-ci est impénétrable sur au moins 2 mètres. Malheureusement, le forage est difficile, les mèches coincent et une pisserote dégouline juste à l'endroit où nous travaillons. Jean nous rejoint vers 10 h et cela permet de tourner car le labeur n'est pas des plus agréables. Vu la qualité de la roche nous épuisons nos 5 batteries prématurément et un ultime tir nous amène tout près d'un élargissement.
La diaclase terminale à -60 m
Il manque à peine plus de 10 cm pour passer. C'est rageant. Nous essayons bien de casser l'éperon récalcitrant à la masse, mais à bout de bras et la tête en bas, ce n'est pas des plus évident. Jean y croit encore et fait une tentative pour passer, avec le baudrier, puis sans, mais rien n'y fait ça coince vraiment. Nous lui suggerons l'option Casteret en tenue d'Adam, mais visiblement il n'adhère pas trop... Finalement, nous ressortons assez tôt et cela nous permet d'aller revoir quelques entrées pour vérifier les éventuels courant d'air.
C.R. Patrick
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