Qu'il est beau ce calcaire urgonien, avec ses gros fossiles !



Février en Cantabrie par Serge
Ce lundi 18 février, est consacré à une prospection sur le secteur au dessus de la Carréra.
 Sandrine et Patrick avaient repéré plusieurs trous, dont un en fond de doline.
Quelques gros blocs sont  arrachés en vitesse, avec une sangle et un bout de corde, pour dégager l'entrée.
Sandrine équipe un P10 et nous accédons à une caverne assez grande mais vite colmatée, en aval, par de l'argile. Que làstima!!
Nous irons, ensuite, déposer du matos à l'entrée d'une future désob, sans manquer d'y envoyer une première salve, histoire d'alléger un peu l'accu du perfo.

Le lendemain nous allons dans la Carréra, terminer l'exploration d'une belle galerie.
Après une fouille systématique, nous découvrons un départ, qui s'enfonce dans une faille, et nous mène sur un P20 qui queute sur trop étroit: «pas de CA". Le coin a été complètement colmaté par des remplissages et repris ensuite.

Mercredi 20 : direction l'entrée titanesque de la Cayuéla.
La topographie indique un réseau avec des points d'interrogation "insupportables".
Notre topo, n'est pas des plus complètes, mais heureusement, Patrick est un bon guide. Les points d'interrogation se transforment en un enchevêtrement de conduites forcées sans dessus dessous.
Certains boyaux ont des traces de passage d'autres sont vierges, avec un point commun : un accès sur un méandre actif, qui sert de repère.
Après une séance topo en règle, c’est le retour.

Jeudi 21  dernier jour moi.
Sandrine et Patrick me montrent l'étendue de leur fabuleux réseau de la Gandara, et m'expliquent "in situ" son fonctionnement.
Sur le lapiaz, nous descendons trois grosses entrées pouvant donner sur des affluents.
Au fond d'un P20, nous suivons un beau méandre d'un mètre de large, qui se ferme en une étroiture, avec vue sur un mètre cinquante, un bon vent aspiré et de l’écho .
Je pense que je vais y retourner dans cette région !!!
Serge

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