La douche au 147

Dimanche 27 Novembre:

 Ce dimanche, après l'exercice secours de la veille, nous nous retrouvons à cinq à la barrière du Bergons, Pierre, Jean, Patrick, Sandrine et moi. Après un petit point matériel, nous constituons nos sacs et nous voilà partis. Le soleil chauffe rapidement et la marche ressemble plus à une balade printanière qu'à une approche de décembre. Environ une heure plus tard nous sommes à l'entrée du trou, on se change et nous voilà tous dessous. La descente nous permet d'apprécier le travail réalisé la semaine dernière et le gain de temps est significatif. Nous mettrons quarante minutes de moins pour accéder au P40. Là nous nous séparons en deux groupes, Jean et Patrick vont reprendre la topo et Pierre, Sandrine et moi partons au fond élargir un ultime passage et commencer l'équipement de la suite.

Alors que Pierre prépare le passage à élargir, Jean et Patrick nous rattrapent. Deux pailles plus tard, tout le monde passe à l'aise, et je pars équiper la suite. Je me retrouve donc dans la partie arrosée, et là c'est la douche.... Deux points pour le fractio, je continue à descendre, et je m'aperçois vite qu'il ne sera pas possible de sortir de la partie arrosée. J'arrive a sortir de l'actif seulement à la moitié de ce P30, et c'est tous bien trempés que nous nous retrouvons au fond.

En bas nous voyons clairement la suite, ça repart en méandre vers le bas et c'est Sandrine qui reprend l'équipement. Nous descendons deux P7, et mettons pied au fond du méandre. Il se pince rapidement et ne nous permet plus de passer. Le pincement paraît plutôt long, mais après de multiples jets de pierres, la suite paraît présenter de nouveau un gros volume. Le chantier est important mais la motivation est toujours là. D'après la topo nous somme à -238m, et on ne compte pas en rester là.

En remontant nous nous arrêtons visiter une galerie fossile repérée par Patrick à la descente. Après avoir aménagé le départ, nous passons pour y progresser de quelques mètres, mais ça se rétréci très vite et nous pensons qu'elle débouche simplement dans le puits arrosé. On ne s'attarde pas plus, et entamons la remonté.

A 18h30 nous somme tous sortis et la température à bien baissée depuis le matin. Le retour se fait dans la nuit et malgré la fatigue, nous pensons tous aux prochaines sorties et la désob du fond.


Antho.

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