Le dernier espoir au Fou
Dimanche 7 juin
Le rendez-vous est fixé à 9h00 sur le parking de la Mairie
d'Omex.
Nous nous retrouvons tous les 3, Véro, Riri et Willy pour
tenter "le dernier espoir d'exploration au Fou".
L'objectif est de terminer l'explo par le passage des Gueux,
que nous jugions à l'époque, moins intéressant au vu d'autres passages plus
prometteurs par la salle de l’Épiphanie.
Mais avant de tenter cette option, il faudra tout d'abord
récupérer les kits que nous avions laissés lors de la dernière exploration.
Reste à savoir à quel endroit ils ont été déposés ?
Au pire, au fond de la salle de l’Épiphanie ou au mieux, à
la jonction supérieure juste avant les Gueux.
Une fois équipés de la tête aux pieds, nous nous dirigeons vers
notre objectif de la journée. A quelques centaines de mètres de l'entrée du
trou, nous apercevons derrière un rocher, deux grands cous allongés.
Stupéfaits, nous finissons par découvrir un groupe de vautours qui agacés par
nos bavardages, finissent par s'envoler majestueusement, et comme de façon
étrange, tournoient au-dessus de nos têtes. Pas très rassurant avant de nous
engager sous terre…
Il est 9h30. Malgré notre très forte motivation, nous ne
commençons pas notre progression dans de très bonnes conditions, Richard n'est
pas très à l'aise dans ses baskets, Véro a un peu mal au crâne, quant à moi, je
n'ai pas très bien dormi la veille.
Une surprise nous attend un peu plus bas, à la fameuse
jonction des Gueux, où les kits n'y sont pas. Il faut donc descendre plusieurs
puits pour pouvoir rejoindre la salle de l’Épiphanie et les récupérer.
Arrivés en bas Véro et moi nous décidons de déséquiper le
reste des cordes que nous avions laissé lors de la dernière sortie, mais là,
nouvelle surprise, la clé de 13 est restée en haut dans un kit, au niveau de la
jonction… Richard courageusement se propose de faire l'aller-retour…
Après de belles péripéties, et sans compter les trois gros
kits à remonter, une bonne partie de la journée est déjà bien entamée. Mais
nous sommes enfin prêts à attaquer le passage par les Gueux.
Nous nous installons dans la salle, et pour ne pas perdre de
temps, nous nous répartissons les tâches. Un sur l'équipement du prochain
passage, un pour ré-enkiter les cordes et un pour faire chauffer la soupe.
Il est 15h00, le repas est terminé. Il nous manque quelques
amarrages et je me propose de repartir en récupérer quelques-uns au niveau de
la jonction, dans un des kits que nous avons remonté de la salle de
l'Epiphanie.
Pendant ce temps, Véro et Richard s'engagent par la suite
des Gueux et enchainent une succession de puits. Véro en profite pour renforcer
le relais dans certains passages un peu engagés.
Je les rejoins au niveau du troisième puits. Véro est
toujours à l'équipement et Richard pendant ce temps en profite pour explorer un
passage supérieur, qui finalement ne donnera rien. Nous nous retrouvons ensuite
tous les trois en bas, pour entamer la suite sur laquelle nous nous étions
arrêtés une fois précédente.
Ici, un passage étroit mais encourageant, nécessite une
désob propre et sans bavures. Véro s'en charge et nous permet d'avancer un
mètre de plus.
Richard s'engage, mais il ne peut aller plus loin, car ses
pieds sont pratiquement dans le vide, de là, on peut apercevoir un peu de
volume.
Il sonde alors avec quelques gros cailloux, et après avoir
tous entendu la jolie mélodie que les spéléos affectionnent tout
particulièrement… nous en concluons que le Fou n'a pas encore fini de nous
révéler quelques belles surprises…
Willy
Beau travail les amis! Vous devenez de vrais pros ! Bravo.
RépondreSupprimerPlus que 138 m pour rejoindre le Puits du Lavabo au Roy (point ROY_303.2) depuis le point FOU_15-E-6
RépondreSupprimer(dx = 17 m; dy = +82; dz = -109; cap = 012°)
xD
bcp de speleos du club ont usé de l'huile de coude dans ce trou, la liaison avec le roy
RépondreSupprimercertain l'on rêve très fort,trop peut être mais pour moi ce qui importe c'est de continuer à avancer tant que cela est possible. Seul le fou nous dira ou il veut nous mener.
On continue...