Pas de mousseron mais des trous
C'est ainsi que commençait un mail de Jean Claude. Parti de bonne heure à la chasse aux mousserons, il est rentré à travers bois et a repéré plusieurs trous dont un très beau porche. Il a d'abord senti l'air glacial qui lui tombait dessus avant de voir le trou ! Il n'en fallait pas plus pour qu'on monte une petite équipe et aller voir tout ça.
Nous sommes 3 ce samedi 16 mai. Il y a Véro, Jean Claude et moi. je vais encore devoir courir pour ne pas me laisser distancer par les 2 gazelles ! Nous ne sommes que 3 et on porte tout le matériel nécessaire et les sacs sont lourds, voire très lourds. Le beau temps attendu n'est pas de la partie et le vent, le brouillard et les nuages s'en donnent à cœur joie.
Après une montée rapide jusqu'au col, Jean Claude se lance tout droit dans la pente à plus de 50 degrés. "on a 200 mètres à perdre en dénivelé" qu'il dit. Je ne peux pas m’empêcher de penser qu'il va bien falloir les remonter!
Jean Claude semble flotter de sa démarche aérienne sur les blocs glissants et les tapis de feuilles. Pour moi, c'est autant de pièges qui essayent de m’entraîner plus bas, plus vite que prévu.
Il regarde son altimètre. "Bon, on y est, on va rester à flanc maintenant, plein Nord". La prospection type Dahu commence.
Rapidement on tombe sur une belle entrée découverte par le CAF, redécouverte par Mesclagne en 2005, marqué L 22 et d'après notre base de données, le trou n'a jamais été descendu. Un arbre, un goujon, 20 mètres de nouille et la Moufette s'élance pour voir le fond du puits.... qui sera aussi le fond de la cavité. Juste à côté, il y a le L 23 mais sans intérêt.
On repart en s'éparpillant et je tombe sur un beau tube qui plonge sur au moins 10 mètres. La Moufette a eu tord de garder son équipement mais ne va pas se faire prier pour descendre ce nouveau trou qui malheureusement sera bouché vers -12.
Et on bartasse, et on bartasse, et on bartasse..... Jean Claude nous dit qu'on est trop loin, on a du rater la grotte. Et si on se cherchait un coin pour manger ? Hé bien figurez vous qu'en cherchant ce coin, Véro trouve un trou avec un fort courant d'air aspiré! Bon, on mange ici, on verra ça le ventre plein.
Il fait froid, un bon feu va nous réchauffer.
Après un aménagement de l'entrée, Véro descend un premier ressaut ébouleux de 4 mètres, puis un second de 3 mètres pour enfin tomber sur une jolie galerie qui débouche en lucarne sur un beau puits rond de 3 mètres de diamètre mais profond que de 5 mètres. Mais elle est en bout de corde et ne peut pas le descendre. Toutefois, le fond est plat et semble bouché de partout. Il faudra peut être le revoir à l'occasion.
Jean Claude décide de remonter de 50 mètres en dénivelé et de prospecter vers le Sud cette fois ci. Et enfin on tombe sur cette grotte. Entrée magnifique déjà vue par Jacques Jolfre, marquée JJ 3 et rebaptisée L 307. Il est déjà 16 heures mais il faut aller voir d'où sort le courant d'air, nous sommes là pour ça!!! La trémie est vite atteinte vers moins 20. Malheureusement, pas un souffle d'air vu les 12, 13 degrés qu'il fait aujourd'hui dehors. Et pourtant la semaine dernière, il y avait un souffle formidable ! Bon, on reviendra un jour de grosse chaleur.
Il est grand temps de penser à rentrer. Jean Claude voit sur son GPS qu'on n'est qu'à quelques encablures du JJ 2 (L305) On cherche, on trouve! Véro est toujours équipée alors elle s'y colle toujours sans se faire prier! C'est un toboggan qui descend gentiment jusqu'à -15 environ. La topo semble sous cotée.
Jean Claude repart vers le Nord pour rattraper le chemin mais retombe sur un trou .... Il y a 2 spits à l'entrée. On le retrouve sur la base de données, c'est le L020, il fait 10 mètres. On le descend pas. C'est à ce moment que j'aperçois un chemin en haut d'une raillère. Les deux autres rigolent. J'insiste. Ils rigolent et continuent de monter en travers. je re insiste mais ils ne m'écoutent plus et tombent.... sur le chemin au niveau du raccourci. A mon tour de rigoler ! Les zig-zags pour reprendre une 100 aine de mètres jusqu'au col, le brouillard et le vent et enfin le descente sur la piste bien encombrée par les arbres tombés cet hiver. D'ailleurs c'est en arrivant sur la piste que je tomberais moi aussi sous les flash de la moufette.
18 heures on est aux bagnoles. Plein les pattes et plein les yeux. Pas de grosses trouvailles, mais une excellente journée de passion partagée.
Bubu.
La vidéo de JC est ici
Ce périple à exacerbé l'esprit poète et imaginatif de la Moufette:
Ci contre, les dégâts des avalanches sur la piste.
Nous sommes 3 ce samedi 16 mai. Il y a Véro, Jean Claude et moi. je vais encore devoir courir pour ne pas me laisser distancer par les 2 gazelles ! Nous ne sommes que 3 et on porte tout le matériel nécessaire et les sacs sont lourds, voire très lourds. Le beau temps attendu n'est pas de la partie et le vent, le brouillard et les nuages s'en donnent à cœur joie.
Après une montée rapide jusqu'au col, Jean Claude se lance tout droit dans la pente à plus de 50 degrés. "on a 200 mètres à perdre en dénivelé" qu'il dit. Je ne peux pas m’empêcher de penser qu'il va bien falloir les remonter!
Jean Claude semble flotter de sa démarche aérienne sur les blocs glissants et les tapis de feuilles. Pour moi, c'est autant de pièges qui essayent de m’entraîner plus bas, plus vite que prévu.
Il regarde son altimètre. "Bon, on y est, on va rester à flanc maintenant, plein Nord". La prospection type Dahu commence.
Rapidement on tombe sur une belle entrée découverte par le CAF, redécouverte par Mesclagne en 2005, marqué L 22 et d'après notre base de données, le trou n'a jamais été descendu. Un arbre, un goujon, 20 mètres de nouille et la Moufette s'élance pour voir le fond du puits.... qui sera aussi le fond de la cavité. Juste à côté, il y a le L 23 mais sans intérêt.
On repart en s'éparpillant et je tombe sur un beau tube qui plonge sur au moins 10 mètres. La Moufette a eu tord de garder son équipement mais ne va pas se faire prier pour descendre ce nouveau trou qui malheureusement sera bouché vers -12.
Et on bartasse, et on bartasse, et on bartasse..... Jean Claude nous dit qu'on est trop loin, on a du rater la grotte. Et si on se cherchait un coin pour manger ? Hé bien figurez vous qu'en cherchant ce coin, Véro trouve un trou avec un fort courant d'air aspiré! Bon, on mange ici, on verra ça le ventre plein.
Il fait froid, un bon feu va nous réchauffer.
Après un aménagement de l'entrée, Véro descend un premier ressaut ébouleux de 4 mètres, puis un second de 3 mètres pour enfin tomber sur une jolie galerie qui débouche en lucarne sur un beau puits rond de 3 mètres de diamètre mais profond que de 5 mètres. Mais elle est en bout de corde et ne peut pas le descendre. Toutefois, le fond est plat et semble bouché de partout. Il faudra peut être le revoir à l'occasion.
Jean Claude décide de remonter de 50 mètres en dénivelé et de prospecter vers le Sud cette fois ci. Et enfin on tombe sur cette grotte. Entrée magnifique déjà vue par Jacques Jolfre, marquée JJ 3 et rebaptisée L 307. Il est déjà 16 heures mais il faut aller voir d'où sort le courant d'air, nous sommes là pour ça!!! La trémie est vite atteinte vers moins 20. Malheureusement, pas un souffle d'air vu les 12, 13 degrés qu'il fait aujourd'hui dehors. Et pourtant la semaine dernière, il y avait un souffle formidable ! Bon, on reviendra un jour de grosse chaleur.
Il est grand temps de penser à rentrer. Jean Claude voit sur son GPS qu'on n'est qu'à quelques encablures du JJ 2 (L305) On cherche, on trouve! Véro est toujours équipée alors elle s'y colle toujours sans se faire prier! C'est un toboggan qui descend gentiment jusqu'à -15 environ. La topo semble sous cotée.
Jean Claude repart vers le Nord pour rattraper le chemin mais retombe sur un trou .... Il y a 2 spits à l'entrée. On le retrouve sur la base de données, c'est le L020, il fait 10 mètres. On le descend pas. C'est à ce moment que j'aperçois un chemin en haut d'une raillère. Les deux autres rigolent. J'insiste. Ils rigolent et continuent de monter en travers. je re insiste mais ils ne m'écoutent plus et tombent.... sur le chemin au niveau du raccourci. A mon tour de rigoler ! Les zig-zags pour reprendre une 100 aine de mètres jusqu'au col, le brouillard et le vent et enfin le descente sur la piste bien encombrée par les arbres tombés cet hiver. D'ailleurs c'est en arrivant sur la piste que je tomberais moi aussi sous les flash de la moufette.
18 heures on est aux bagnoles. Plein les pattes et plein les yeux. Pas de grosses trouvailles, mais une excellente journée de passion partagée.
Bubu.
La vidéo de JC est ici
Ce périple à exacerbé l'esprit poète et imaginatif de la Moufette:
JC, Bubu et la Moufette,
Je suis la poinçonneuse des nanas
La fille qu'on croise et qu'on n'regarde pas
Y a pas de soleil sous la terre
Drôle de croisière...
J'fais des trous des p'tits trous encore des p'tits trous
Mais JC a dans sa veste
plein d'extraits de point GPS
avec Bubu y font les comptes
des p'tits trous des p'tits trous des p'tits trous partout
Des trous de seconde classe
Des trous d'première classe.
Pendant c'temps j'fais la zouave
Au fond des trous a la voix suave
des p'tits trous des p'tits trous des p'tits trous partout
des petits trous des petits trous !
Ils étaient petits, mais plein de charme...
Véro
Ci contre, les dégâts des avalanches sur la piste.
Quelques mètres de première,en se faufilant dans les entrailles de la terre c'est une saveur sans pareille. Du pur bonheur! Merci les gars!
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