Le dernier des Mailhouquets
Samedi 23 mai 2015
Nous avions prévu de monter à Yerse, mais les volontaires pour la désobstruction n'étant pas légion nous avons du revoir notre objectif d'autant plus que météo France faisait grise mine pour le week-end... Du coup, nous décidons de retourner aux Mailhouquets pour terminer le travail et prospecter un peu. Nous sommes donc 3 à la carrière d'Asson (Etienne, Sandrine et Patrick). Le plafond est bas et il ne fait pas très chaud pour un mois de mai. Nous montons par le sentier des Boutils et aux Escalats nous piquons vers l'est pour rejoindre les Mailhouquets tout en prospectant un peu (env. 1 h 30) . L'exploration du dernier trou qui nous restait à voir est vite réglée, Etienne ayant eu la bonne idée de forcer l'étroiture avant même que nous sortions le perfo. Trop fort ! Je le suis, un peu penaud, car c'est moi qui avais buté la fois précédente sur ce passage. "On vieillit mon pauvre monsieur !"... On lève la topo et on ressort plus rapidement que prévu. C'en est finit des Mailhouquets...
La pseudo étroiture des Mailhouquets
Comme le ciel se dégage un peu nous partons dans la face est des Toupiettes pour fouiller les pentes raides qui plongent sur plus de 600 m vers la Génie Braque. Il y a de beaux affleurements mais pas de trou à l'horizon. Nous contournons le sommet pour gagner le flanc nord et revenons vers le sentier de l'Isarce par une longue traversée horizontale. Cent cinquante mètres avant d'arriver aux Escalats, nous découvrons un gouffre qui ne figure pas dans la base. C'est un beau puits-perte de 12 m de profondeur hélas bouché.
Un TP sans numéro...
Comme il nous reste un peu de temps nous en profitons pour aller revoir le gouffre de la Libellule (TP 37) tout proche. En effet nous y avions noté un fort courant d'air et sa position en bordure de doline pouvait sembler plutôt favorable. Aujourd'hui, il n'y a pas d'air. Il faut dire que la chape de plomb est retombée sur le massif et le temps est devenu menaçant. Après un premier puits de 12 m, un second cran de 5 m mène à un méandre impénétrable. Mais, en y regardant de plus près, on devine un agrandissement tout proche. Vu la morphologie du trou, et le courant d'air très net constaté à plusieurs reprises, il est certain que nous reviendrons. Nous dressons une topo rapide, car dehors une pluie assez dense s'est mise à tomber. Elle nous accompagnera jusqu'à la voiture.
Des ossements de caprins au fond du TP 37.
CR Patrick
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