Au Fou, la dernière.... de l'année


Samedi 27 décembre, Jean Luc, Joël, Véro D, Bubu et Alain.

Nous sommes 5 ce samedi pour retourner au Fou.
Le dernier raid nous a enseigné que cela ne sert à rien d'y être trop nombreux, la cavité se défend bien et à priori à chaque gradin de 30 mètres se présente une nouvelle étroiture, ce qui ralenti la progression.
La météo n'est pas très bonne mais vu qu'il n’y a que 10mn de marche d'approche, on maintient la sortie.
On monte quand même tout équipé car il commence à pleuvoir.
Dans le trou, c'est humide mais pas trop et la descente se fait rapidement.
A - 50, il y a un tout petit peu d'eau, pas de quoi mouiller une sardine.
Nous profitons de cette pseudo sécheresse pour redescendre le premier des 2 puits borgnes car à priori il vaudrait mieux suivre l’actif et surtout nous ne sommes pas très motivés pour entamer la désob dans la glaise, à l'arrêt précédent au bas de la salle des Gueux.

Et nous aurons raison, Véro passe en premier et repère un petit passage d’où sort le vent. Il faut dire qu'aujourd'hui le courant d'air soufflant est relativement fort.
Nous la rejoignons rapidement, un déviateur est quand même ajouté pour descendre ce très joli puits d'une quinzaine de mètres.
Et nous attaquons la désob, barre à mine, massette, burin et burineur électrique, la totale quoi !
A la base du puits où nous sommes, coté gauche, ça goutte un peu et au fur à mesure que le temps passe, ça augmente. Tiens, il doit pleuvoir en surface ?
Avec le burineur électrique la désob va bon train et vers 14 heures cela va passer. Il faut bien sur casser la croute, on a raté l'heure du déjeuner, mais même Joël n’a pas réclamé.
Et ces gouttes qui sont de plus en plus assourdissantes, ça pleut dans le trou, de plus en plus.

Véro et Jean Luc partent en premier dans le puits, retrouvent bien sur l'actif 8 mètres plus bas mais le puits se décale par un petit méandre et la progression se fait hors d'eau.
Encore une douzaine de mètres mais une nouvelle fois, déception, c'est l'arrêt sur étroiture.
Le vent est là, ça continue.
Nous recommençons à travailler cette énième étroiture avec le burineur, cette fois ci le cul dans l'eau!
Le travail progresse vite, nous avançons d'un bon mètre.
Il faut quand même être sérieux et cette eau qui arrive de plus en plus, de partout, il faut remonter.
A la tête des puits borgnes jumeaux, ce sera la douche pour tous. Manque que la savonnette mais avec la glaise, ça glisse autant !
Au dessus, l'eau dégueule de partout.
Au passage du Jars, c'est une petite cascade sur la paroi et le baigne cul est plein.
Nous ressortons vers 18h15, trempés, crottés mais contents.
Une nouvelle fois cela continu mais attention,  il va falloir attendre des jours plus secs.
Alain M

Commentaires

  1. Au nasibus
    Au mentibus
    Au pedibus
    Au dosibus
    Au coudibus
    Au fessibus
    Au ventribus
    Au goulibus
    Et glou, et glou, et glou, et glou , on a tous pris la douche !

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  2. Le trou porte bien son nom!
    Dans les trous étroits et glaiseux souvent le fond est grand et beaux...
    A savoir ou est le fond maintenant?

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