Au Fou, la dernière.... de l'année
Nous sommes 5 ce
samedi pour retourner au Fou.
Le dernier raid
nous a enseigné que cela ne sert à rien d'y être trop nombreux, la cavité se
défend bien et à priori à chaque gradin de 30 mètres se présente une nouvelle
étroiture, ce qui ralenti la progression.
La météo n'est
pas très bonne mais vu qu'il n’y a que 10mn de marche d'approche, on maintient la sortie.
On monte quand
même tout équipé car il commence à pleuvoir.
Dans le trou, c'est
humide mais pas trop et la descente se fait rapidement.
A - 50, il y a
un tout petit peu d'eau, pas de quoi mouiller une sardine.
Nous profitons
de cette pseudo sécheresse pour redescendre le premier des 2 puits borgnes car
à priori il vaudrait mieux suivre l’actif et surtout nous ne sommes pas très motivés
pour entamer la désob dans la glaise, à l'arrêt précédent au bas de la salle
des Gueux.
Et nous aurons
raison, Véro passe en premier et repère un petit passage d’où sort le vent. Il
faut dire qu'aujourd'hui le courant d'air soufflant est relativement fort.
Nous la rejoignons
rapidement, un déviateur est quand même ajouté pour descendre ce très joli
puits d'une quinzaine de mètres.
Et nous
attaquons la désob, barre à mine, massette, burin et burineur électrique, la totale quoi !
A la base du
puits où nous sommes, coté gauche, ça goutte un peu et au fur à mesure que le
temps passe, ça augmente. Tiens, il doit pleuvoir en surface ?
Avec le burineur électrique la désob va bon train
et vers 14 heures cela va passer. Il faut bien sur casser la croute, on a raté
l'heure du déjeuner, mais même Joël n’a pas réclamé.
Et ces gouttes
qui sont de plus en plus assourdissantes, ça pleut dans le trou, de plus en
plus.
Véro et Jean Luc
partent en premier dans le puits, retrouvent bien sur l'actif 8 mètres plus bas
mais le puits se décale par un petit méandre et la progression se fait hors
d'eau.
Encore une
douzaine de mètres mais une nouvelle fois, déception, c'est l'arrêt sur
étroiture.
Le vent est là,
ça continue.
Nous
recommençons à travailler cette énième étroiture avec le burineur, cette fois ci le cul dans
l'eau!
Le travail progresse
vite, nous avançons d'un bon mètre.
Il faut quand
même être sérieux et cette eau qui arrive de plus en plus, de partout, il faut
remonter.
A la tête des
puits borgnes jumeaux, ce sera la douche pour tous. Manque que la savonnette
mais avec la glaise, ça glisse autant !
Au dessus, l'eau
dégueule de partout.
Au passage du
Jars, c'est une petite cascade sur la paroi et le baigne cul est plein.
Nous ressortons
vers 18h15, trempés, crottés mais contents.
Une nouvelle
fois cela continu mais attention, il va falloir attendre des jours plus
secs.
Alain M
Que d'eau, que d'eau !!!!!
RépondreSupprimerAu nasibus
RépondreSupprimerAu mentibus
Au pedibus
Au dosibus
Au coudibus
Au fessibus
Au ventribus
Au goulibus
Et glou, et glou, et glou, et glou , on a tous pris la douche !
Le trou porte bien son nom!
RépondreSupprimerDans les trous étroits et glaiseux souvent le fond est grand et beaux...
A savoir ou est le fond maintenant?
Aux Grottes du Roy ;)
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