Ehujarre, la révélation !
Lundi 17 mars 2014
Lors de notre dernière sortie (4 décembre 2013) nous nous étions arrêtés dans un méandre humide aux parois friables (schistes ?). La suite semblait un peu plus grande, à la limite du pénétrable. C'est donc gonflés à bloc que nous y retournons pour "courir" dans ce méandre qui nous tend les bras. Mais voilà, à Ehujarre, courir ne semble pas être un verbe très adapté, du moins pour le moment. Donc à défaut, nous reprenons les travaux à deux au début, (Sandrine et Patrick) avec la massette dans une main et le burin dans l'autre. Les parois se délitent bien et nous parvenons à calibrer le méandre pour pouvoir travailler.
Lors de notre dernière sortie (4 décembre 2013) nous nous étions arrêtés dans un méandre humide aux parois friables (schistes ?). La suite semblait un peu plus grande, à la limite du pénétrable. C'est donc gonflés à bloc que nous y retournons pour "courir" dans ce méandre qui nous tend les bras. Mais voilà, à Ehujarre, courir ne semble pas être un verbe très adapté, du moins pour le moment. Donc à défaut, nous reprenons les travaux à deux au début, (Sandrine et Patrick) avec la massette dans une main et le burin dans l'autre. Les parois se délitent bien et nous parvenons à calibrer le méandre pour pouvoir travailler.
Le fond du méandre. La photo est de mauvaise qualité, mais sur la droite, on distingue bien la nature friable de la paroi, et dans la partie basse, le résultat après le passage du burineur.
Le principale problème consiste à stocker les gravats, et en plus, nous sommes gênés par une petite pisserotte à l'endroit même où nous devons les évacuer. Vers midi, Alain et Jean-Luc arrivent avec l'artillerie lourde, un burineur qui permet d’accélérer la cadence. Aujourd'hui, nous n'aurons même pas besoin de sortir les pailles, cependant, les 8 accus emportés ne seront pas de trop.
Jean Luc dans le petit décrochement, juste avant le méandre terminal.
Nous nous relayons sur le front de taille jusqu'à épuisement des batteries et des troupes. Au total, nous avons progressé de 3 m environ (80 m depuis l'entrée). La suite est à l'identique, un méandre large de 20 à 25 cm et haut de près de 2 m. C'est trop juste pour passer, mais trop large pour entamer notre moral même si sur 3 à 4 m, le profil reste identique. Il y a toujours de l'air alors on y croit....
Alain à la sortie du tube, ravi d'être trempé, boueux et les bras en compote à force de s'acharner sur le burineur. Comparée à la photo prise 20 ans plus tôt (ici), il semble enfin avoir eu la révélation (par contre je ne sais pas laquelle????).
CR Patrick
Bravo les amis, sur que ça va finir par payer !
RépondreSupprimerLorsque l'on ressort avec le sourire après 6 heures de désobstruction vraiment délicate pour ne pas dire plus, soit que l'on est fou, soit que le trou va continuer. A vous de choisir.
SupprimerLes deux, mon général ! Et bravo à tous !
SupprimerVu la mine réjouie d'Alain, sur que cela va finir par payer. Donc il vous reste à continuer pour, enfin, sabrer le CHAMPAGNE. Si au début du mois de Mai il faut continuer, je serais disponible pour apporter une modeste contribution.
SupprimerOn est fou, mais ça on le savait déjà...
RépondreSupprimerPar contre ce trou ne va jamais s'arrêter. Le bonheur est proche. Allez, dans 10m à peu près. Bravo pour votre "gniac"
La photo n'a pas 20 ans, "seulement" 17 (et encore, en chipotant, 16 et 7 mois). C'est en Aout 1997, pendant le camp Amalgame. Alain, je viens de te rajeunir de 3 ans!!!
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