Weekend Co-Jeunes dans le Lot




Mezels (Lot) du 21 au 23 décembre 2013
Participants  GSHP, Jonathan, Bastien et Anaïs.

C'est fou comme certains rendez-vous peuvent devenir incontournables et rituels... C'est le cas des week-ends Co-J qui sont toujours l'occasion de découverte de cavités, de rencontres, d'apprentissages.
Quitter le tumulte des fêtes de fin d'année pour s'isoler dans le Lot est un délice.
Nous voici donc en route, Bastien et moi du GSHP, Hugo du SNEC et Thomas de Castres, récupéré à Toulouse, pour la destination de Mézels. La voiture est chargée puisque nous avons chacun quatre sacs : duvet, affaires « de ville », combi spéléo, combi néoprène. Les cavités sont habitées de rivières apparemment... Les jeunes connaissent déjà et sont très enthousiastes, ils ont fait un rassemblement CO-J régional il y a peu dans le coin. Nous passons près d'un pont en bois, il fait nuit ; la direction de Mézels est indiquée « tout droit » mais ils sont formels, il faut prendre le pont ; nous le prenons donc et nous perdons ! Nous le reprenons donc pour revenir sur nos pas et retrouver le bon chemin !

Un bon repas nous attend, ainsi que des chalets. Nous nous immergeons tout de suite dans l'ambiance, regardons les topos. Viazac, c'est de la verticale, succession de puits, Mirandol, c'est très joli, « splendide » même, le Saut de la Pucelle semble incontournable, les Jonquilles plus gentillet, Goudou fossile (mais loin, nous y sommes passés en venant, c'est à une heure environ). Nous n'avons plus qu'à nous inscrire pour la sortie du lendemain. Chacun sa stratégie : se mouiller dès samedi, alterner mouillé-sec, sec-mouillé... en tout cas, aller sous terre !!!

Bastien et moi optons pour le Saut de la Pucelle. Un canyon souterrain. Nous sommes 12 et décidons donc de scinder le groupe en deux ; rythme ballade ou objectif plus dense ? Il faut aussi garder un peu de force pour le lendemain... Allez, visons le fond ! Se changer sur le parking par le froid et l'humidité nous met d'entrée de jeu dans l'ambiance. La marche d'approche, quasi inexistante, est plaisante, boisée, suivant la rivière qui nous conduit directement au trou. Débuts secs, quelques puits, puis nous enchainons les vasques. C'est très beau et ludique. La rivière nous entraine, avec un niveau d'eau assez haut mais peu de courant ; Notre objectif n'est pas figé, nous envisageons d'aller jusqu'au bout mais souhaitons aussi profiter du groupe ce soir. Nous décidons donc à 14h30 de faire demi-tour car le retour est apparemment plus long que l'aller à cause du courant. Est-ce la perspective de la tartiflette mais ce n'est pas notre expérience car nous avançons à vive allure et sommes finalement dehors avant la nuit (juste le temps de nous changer cependant et de libérer une jolie grenouille trouvée sous terre ; que dis-je trouvée, sauvée!!).
Les vêtements secs sont les bienvenus ! Le pain d'épices de Bastien aussi !!
Retour aux sources pour une bonne tartiflette ! Le Père Noël a même apporté des chocobons !!!

Dimanche : Mirandol ! Choisi car il est possible, nous dit-on de ne pas se mouiller... Enfin, pas plus haut que les genoux ! Quelques puits, étroitures puis nous rejoignons la rivière souterraine ; trois jeunes filles se sont chargées du pique-nique pour 14... Le résultat ?!
« Il y a du jambon ?
Oui plein !
Deux tranches... du taboulé ?
Trois poches pour le groupe …
Pas d'excès donc, sauf côté barres chocolatées !!

Nous repartons rapidement et découvrons un passage des plus boueux ; nous nous enfonçons dans les méandres de la cavité et du sol...
Puis la rivière est là !! Bon, on s'arrête ou on se mouille ? La réponse fait l'unanimité !! Tous dans la rivière ; et c'est parti pour des kilomètres de splendeurs. Nous sommes émerveillés ; Nous étudions grâce aux connaissances de Jonathan les coups de gouge formés par la rivière sur les parois de la cavité. Ainsi, nous apprenons que la rivière a changé de sens d'écoulement au fil des époques…
La perspective de la mousse au chocolat en rentrant nous donne des ailes !
Le lendemain, dernière matinée, l'aventure s'achève... Armés de nos bottes, nous sommes tous alignés sur les bords de la Dordogne et pataugeons, histoire de laver les cordes, les combis et tout ce qui peut être couvert de boue ! Les lumières dans le ciel nous feraient presque oublier le froid de l'eau, le paysage nous laisse rêveur, imaginant déjà le prochain rassemblement !
Bravo aux organisateurs et tout particulièrement à celui du GSHP !

Anaïs

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