Weekend Co-Jeunes dans le Lot
Participants
GSHP, Jonathan, Bastien et Anaïs.
C'est
fou comme certains rendez-vous peuvent devenir incontournables et rituels...
C'est le cas des week-ends Co-J qui sont toujours l'occasion de découverte
de cavités, de rencontres, d'apprentissages.
Quitter
le tumulte des fêtes de fin d'année pour s'isoler dans le Lot est un délice.
Nous
voici donc en route, Bastien et moi du GSHP, Hugo du SNEC et Thomas de Castres,
récupéré à Toulouse, pour la destination de Mézels. La voiture est chargée
puisque nous avons chacun quatre sacs : duvet, affaires « de
ville », combi spéléo, combi néoprène. Les cavités sont habitées de
rivières apparemment... Les jeunes connaissent déjà et sont très enthousiastes,
ils ont fait un rassemblement CO-J régional il y a peu dans le coin. Nous
passons près d'un pont en bois, il fait nuit ; la direction de Mézels est
indiquée « tout droit » mais ils sont formels, il faut prendre le
pont ; nous le prenons donc et nous perdons ! Nous le reprenons donc
pour revenir sur nos pas et retrouver le bon chemin !
Un
bon repas nous attend, ainsi que des chalets. Nous nous immergeons tout de
suite dans l'ambiance, regardons les topos. Viazac, c'est de la verticale, succession
de puits, Mirandol, c'est très joli, « splendide » même, le Saut de
la Pucelle semble incontournable, les Jonquilles plus gentillet, Goudou fossile
(mais loin, nous y sommes passés en venant, c'est à une heure environ). Nous
n'avons plus qu'à nous inscrire pour la sortie du lendemain. Chacun sa
stratégie : se mouiller dès samedi, alterner mouillé-sec, sec-mouillé...
en tout cas, aller sous terre !!!
Bastien
et moi optons pour le Saut de la Pucelle. Un canyon souterrain. Nous sommes 12
et décidons donc de scinder le groupe en deux ; rythme ballade ou objectif
plus dense ? Il faut aussi garder un peu de force pour le lendemain...
Allez, visons le fond ! Se changer sur le parking par le froid et
l'humidité nous met d'entrée de jeu dans l'ambiance. La marche d'approche,
quasi inexistante, est plaisante, boisée, suivant la rivière qui nous conduit
directement au trou. Débuts secs, quelques puits, puis nous enchainons les
vasques. C'est très beau et ludique. La rivière nous entraine, avec un niveau
d'eau assez haut mais peu de courant ; Notre objectif n'est pas figé, nous
envisageons d'aller jusqu'au bout mais souhaitons aussi profiter du groupe ce
soir. Nous décidons donc à 14h30 de faire demi-tour car le retour est apparemment
plus long que l'aller à cause du courant. Est-ce la perspective de la
tartiflette mais ce n'est pas notre expérience car nous avançons à vive allure
et sommes finalement dehors avant la nuit (juste le temps de nous changer
cependant et de libérer une jolie grenouille trouvée sous terre ; que
dis-je trouvée, sauvée!!).
Retour
aux sources pour une bonne tartiflette ! Le Père Noël a même apporté des
chocobons !!!
Dimanche :
Mirandol ! Choisi car il est possible, nous dit-on de ne pas se mouiller...
Enfin, pas plus haut que les genoux ! Quelques puits, étroitures puis nous
rejoignons la rivière souterraine ; trois jeunes filles se sont chargées
du pique-nique pour 14... Le résultat ?!
« Il
y a du jambon ?
Oui
plein !
Deux
tranches... du taboulé ?
Trois
poches pour le groupe …
Pas
d'excès donc, sauf côté barres chocolatées !!
Nous
repartons rapidement et découvrons un passage des plus boueux ; nous nous
enfonçons dans les méandres de la cavité et du sol...
Puis
la rivière est là !! Bon, on s'arrête ou on se mouille ? La réponse
fait l'unanimité !! Tous dans la rivière ; et c'est parti pour des
kilomètres de splendeurs. Nous sommes émerveillés ; Nous étudions grâce
aux connaissances de Jonathan les coups de gouge formés par la rivière sur les
parois de la cavité. Ainsi, nous apprenons que la rivière a changé de sens
d'écoulement au fil des époques…
Le
lendemain, dernière matinée, l'aventure s'achève... Armés de nos bottes, nous
sommes tous alignés sur les bords de la Dordogne et pataugeons, histoire de
laver les cordes, les combis et tout ce qui peut être couvert de boue !
Les lumières dans le ciel nous feraient presque oublier le froid de l'eau, le
paysage nous laisse rêveur, imaginant déjà le prochain rassemblement !
Bravo
aux organisateurs et tout particulièrement à celui du GSHP !
Anaïs
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