Le souffleur de Garricat

Mercredi 15 janvier
Dimanche dernier, Isabelle nous avait indiqué un trou fortement aspirant sur le bord de la route du col de Spandelles. Après quelques échanges de mails, nous nous apercevons qu'il s'agit d'une cavité indiquée de longue date au GSHP, mais que personne n'avait véritablement trouvée.  Profitant de quelques heures de libre ce mercredi, nous nous y rendons avec l'attirail habituel (pailles, perfo et 3 acteurs, Sandrine, Serge et moi). Arrivés sur place, nous constatons que cette fois-ci le trou souffle.Avant de se mettre à l'ouvrage un petit tour du propriétaire s'impose. Premier constat en longeant la route, c'est très fracturé et un peu plus loin, le talus est taillé dans de l'éboulis de brèche. Au-dessus, c'est un chaos de blocs issu des pentes très raides qui dominent la route. D'ailleurs, à peine plus loin, nous tombons sur une carrière dans laquelle on exploitait cet éboulis. Restons motivé ! au moins pour atteindre le petit espace visible à un ou deux mètres. En deux pailles l'affaire est soldée. serge fait un plongeon la tête la première pour voir la suite. Il en ressort guère convaincu... Je prends sa place et muni de la masse je casse un petit bloc qui empêche de voir. Le petit bloc finit par céder, mais un autre, bien plus gros l'accompagne dans sa chute. En fait, nous sommes dans un éboulis entre des blocs plus ou moins soudés, plus ou moins stables. Bref, ce n'est pas karstique et cela ne vaut pas la peine d'insister.
Patrick

La spectaculaire entrée du souffleur de Garricat. Les pieds de Serge donnent l'échelle.

Commentaires

  1. Réponses
    1. En fait, le courant d'air filtre à travers l'éboulis et circule entre les blocs. Il est concentré à l'entrée du trou car ailleurs, la terre végétale et des remplissages plus fins l'empêchent de passer.

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  2. ça des blocs complètement !

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    1. Je crois que l'on aime bien débloc_quer au GSHP, à chacun son plaisir.
      Et chez nous rares sont les désob où il n'y aurait que de la terre à bouger, comme certaines dont je ne citerais pas le nom ici.
      A bientôt Guy.

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  3. Non Bruno, à des grottes qui n’existent que dans tes rêves ou alors dans un pays étranger, mais pas très loin de chez nous, j’en ai déjà vues.

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