Un petit pas au Fou

Samedi 8 septembre, Bruno, Anaïs et Alain.
Trou du Fou

Petite reprise en cette période de fin de vacances où le soleil tape encore très fort et devrait amorcer de violent courant d'air dans les cavités.

Nous sommes 3 avec pour objectif de revoir cette possibilité de suite entrevue début janvier de cette année mais mise en sommeil pour cause de temps humide et présence de glaise tapissant les parois.

Le trou aspire, il est sec, même très sec jusqu'au passage du Jars. Le vent est cependant calme, bien qu'aspiré mais nous pensons qu'il devrait augmenter avec la chaleur qu'il devrait faire en début d'après midi.

Nous arrivons rapidement au terminus et reprenons la désobstruction. Nous rencontrons quelques déboires avec la roche qui dans cette zone est très fracturée. De gros blocs qu'il faut à chaque fois remuer dans des conditions plus qu'inconfortables ralentissent le travail. 

A force de patience nous en venons quand même à bout et une petite suite s'annonce devant nous nous. Même que Bubu entends les cailloux qui tombent, c'est bon signe.

Encore quelques efforts et Anaïs tente un premier passage. Pas possible, trop forte "des fesses" comme elle dit !

On reprend le travail et cette fois c'est un vrai boulevard qui se livre à elle. Hélas, il est vraiment de courte durée. 

Un ressaut d'environ 1,50 mètres, une petite salle de 3 m x 1,5 et au fond un méandre tout petit. Et pour corser le tout, nous n'avons plus de courant d'air.

C'est le désenchantement, une séance complète pour un mètre d'étroiture et 3 mètres de galerie, on pensait vraiment faire mieux!

On décide de stopper les travaux, on est pas mal fatigué et couvert de boue, même que l'on en a dans le casque.

Nous décidons de remonter le matériel qui était dans la cavité en ne laissant que les cordes en place. Ce sera donc 5 kits de matos, à 3, qu'il faudra se coltiner jusqu'en surface.

Mais en y allant doucement, tout se passe bien et à 18 heures nous sommes dehors avec le matériel.

Le temps est couvert sur la montagne, l'orage gronde au loin. Certainement l'explication pour le courant d'air qui ne s'est pas amorcé comme nous l'espérions.

La prochaine sortie, nous y pensons déjà, ce sera lorsque le temps sera froid et que la cavité soufflera.

En attendant, d'autres explorations nous attendent.

Alain M