Autant en emporte le vent....
L’automne
approche à grands pas,
Dans le
vent le spéléo courbe le dos,
Sous la
tempête, il s'entête, mais ne plie pas.
Il sait que
bientôt, là, tout là haut,
Sa récompense, l’attend,
près du firmament
La météo
vient brusquement de changer et le mauvais temps s'installe. Notre sortie
prévue sur les Boutils est bien mal en point. De plus, notre ami Jean Claude
vient de passer une très mauvaise nuit avec une fièvre maligne qui fait croire
que l'on à chaud quand il fait froid et vice versa !
Mais nous
sommes déjà mercredi matin, 7h30 et notre amis gersois à déjà fait plus de la moitié de la
route pour venir sur les Pyrénées. Trop tard pour annuler.
Nous
changeons d'objectif et partons à deux vers le col de Spandelles. On verra bien le temps qu'il fait
la haut.
Et bien sur,
on a rien vu car le brouillard était de la partie.
On monte
quand même, direction l'Estibette. Une ou deux petites éclaircies nous y encouragent.
Elles ne seront que de courtes durée et après, la progression se fera dans le
vent, l'humidité, le brouillard...
Nous
atteignons le col qui sépare le Granquet de l'Estibette, le vent y est violent, les
bourrasques incertaines et déconcertantes. Nous arrêtons la progression, de
toute façon l’on n’y voit rien.
Le GPS nous permet un instant de nous
repérer et de repointer quelques trous. Ils aspirent ou souffle, faudra quand
même bien y venir un de ces quatre!
Nous faisons le tour du Grandquet et redescendons par le sentier qui
nous ramène au col. Nous ne verrons ni les monolithes, ni les zones
soufflantes, brouillard oblige. Seules une compagnie de perdrix rouges sera
levée par deux fois.
Il est 14
heures lorsque nous rejoignons la voiture, pouvons mettre quelques affaires
sèches et casser la croute.
Belle
balade, si si!
Photo JA Araque
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