Prospection du côté des Oules (64)
Jeudi 13 septembre 2012
A l'origine, nous devions aller poursuivre l'équipement de la perte du Ceberi (Serge, Sandrine et Patrick). Mais la météo n'est pas très stable et même si les pluies doivent être en principe "éparses" nous préférons modifier notre programme. Quelques temps auparavant Serge est allé repérer des cavités du côté des Oules, guidé par membres de sa famille, habitant le village. Ce n'est pas trop loin de la route ce qui conviendra parfaitement à cette météo plutôt maussade. Nous passons à la ferme familiale où nous pouvons nous changer au sec puis, nous gagnons la forêt où s'ouvre le premier trou qui ferait une cinquantaine de mètres de profondeur. Il s'agit du gouffre de Pè dé la Litte.
Celui-ci s'ouvre à l'extrémité d'un chenal dont nous avons peine à savoir s'il est entièrement naturel. Ce qui est certain, c'est qu'il s'agit d'une ancienne perte, peut-être encore active lors de très grosses crues. Serge équipe le gouffre et teste les multi-montis que nous avons amenés pour l'occasion.
L'équipement du puits de Pè dé la Litte
Le puits mesure une quinzaine de mètres et débouche dans une petite salle se prolongeant par un boyau. C'est sale et étroit. Serge parvient à franchir une étroiture mais derrière, le conduit devient strictement impénétrable. Pourtant il y a de l'air par moment. Visiblement nous ne sommes pas les premiers à descendre car il y a des traces de passage et de désobstruction mais rien ne figure dans la base. Nous dressons une topo rapide, nous ressortons sous la pluie qui n'est plus éparse.
Le second trou est en principe souffleur. Aujourd'hui, il doit être très essoufflé car nous ne ressentons rien à l'entrée. C'est tout petit et la désobstruction paraît importante. Nous passons directement au troisième qui s'ouvre dans un petit canyon, au raz du lit d'un ruisseau temporaire. Autrefois, il soufflait mais d'après les gens du coin, un spéléo aurait abaissé le seuil, et du coup, le ruisseau aurait charrié des alluvions et colmaté la cavité. Aujourd'hui, c'est certain, il ne souffle pas, mais il y a effectivement beaucoup d'alluvions qu'il faudrait évacuer pour retrouver le courant d'air. Nous nous y attelons un peu et dégageons l'entrée et le conduit qui lui fait suite. C'est assez facile et en une heure, nous pouvons déjà nous glisser dans le petit ressaut qui s'ouvre devant nous. La suite sera pour une autre fois car notre matériel n'est pas très adapté.
La perte bouchée par les alluvions.
Il continue de pleuvoir mais une courte éclaircie nous laissera le répits nécessaire pour casser la croûte. C'est donc bien ça ce qu'on appelle "pluies éparses"....
Patrick
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