A Saint Pé, quelque part par là
Mardi 16 juin , Marc C et Katy K
Après cette
période que nous venons de vivre, on ne compte plus les jours, les semaines,
les mois... pendant lesquels à la suite de l'hiver, nous avons été privés de
revoir nos potes spéléos et nos chères cavités !
Avec Kat
cela faisait plusieurs mois, autant dire... une éternité !
C'est
pourquoi le RDV de tchatche à 18h à la maison à Saint-Pé avec Kat et Sandrine
était chargé d'émotions amicales et sur le parking de la ferme Courrouau,
quelques dizaines de minutes plus tard, une bière (déjà) en main également !
A 19h15,
nous voilà Kat et moi (Sandrine ne pouvant nous suivre ce soir) sur
le sentier des bornes, qui passe au Nord du pied de la Pâle. Soleil magnifique,
forêt qui se remet à peine des nombreuses averses de la journée et des jours
précédents, joie de partie sous terre. Tout est là pour passer un bon moment !
Nous passons
la réception en respectant le protocole de désinfection ; le réceptionniste est
absent, on gagne du temps !
Je laisse
Kat pénétrer dans l'antre la première.
Après ce ne
sont que "Ah !" et "Oh !" et encore
"Rrohh !" ou même "Que c'est bôôôô !!!".
La rivière
souterraine est calme, très calme. Rien à voir avec les orages et pluies
torrentielles du dehors de ces dernières heures. Bien moins active que 15 jours
plus tôt.
Nous
parcourons le boyau avec l'actif, puis le boyau-fossile, puis la diaclase et
ses étroitures sans difficulté.
L'appareil
photo de Kat avale des photos chaque mètre, afin de compléter le projet
"Un million de photos souterraines..." qu'elle a démarré en entrant
au GSHP...
Arrivés au
Bassin avant les puits, Kat décide de prendre un bain. Je la décourage... et
nous nous contenterons de jeter un coup d’œil envieux à la suite... faire une
petite pause casse-croûte en admirant les myriapodes faire la leur sur un
bio-déchet laissé là par nos prédécesseurs.
Retour en
sens inverse et remontée des puits d'entrée dans la bonne humeur !
Dehors le
grand soleil a laissé la place à la nuit noire et une tempête de pluie...
Nous sommes
à la voiture à 22h15. Nous n'avons pas (trop) traîné...
Marc
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