Promenons nous dans le Quéou
Nous sommes montés vendredi soir jusqu'au refuge (très agréable
d’ailleurs). Nous avons trouvé facilement le trou le lendemain matin, le temps
de se préparer, on est entrés vers 10h15.
Déjà impressionnés par les petites cheminées au niveau du méandre des
Rostres... On a été stupéfaits par la grande cheminée après la salle de la
Lebe.
Ensuite nous avons rampé à grand mal (au niveau de la coupe 5 du plan)
avant de s’apercevoir qu'il y avait un passage beaucoup plus spacieux juste au
dessus.
La salle du Mammouth est très impressionnante, mais ce n'est rien par
rapport à celle de Madeleine. On est passé, à l'allé comme au retour, par la
galerie du Scrouitch (c'est une chance de voir un endroit comme ça encore
préservé, parce que fatalement, plus de gens y passeront, plus l'endroit sera
détruit... Magnifique en tout cas).
Du coup, on n'a visité ni la galerie de la Daubacolette, ni le canyon de
l'Ulcère.
Peu après la salle à manger, nous avons laissés baudriers et sac pour
continuer jusqu'au Siphon, en s'arrêtant à l'endroit où l'affluent rejoint la
rivière (et la très curieuse formation qui fait que l'affluent est surélevé par
rapport à la salle).
Il y a un seul endroit où la rivière ne nous permettait pas de passer
(quelque part entre la salle à manger et le siphon): une vasque de 1.5m de long,
plafond trop bas pour sauter, petit espace à droite, juste trop étroit pour
ramper. On s'est arrêté devant: "on fait quoi ? on enlève les godasses ?"
"Bof, c'est super froid"...
Et là, idée géniale de Etienne: on est passé en mettant les pieds sur le
petit espace à droite, et les mains dans l'eau. C'était très drôle, et nous nous
sommes demandés comment vous étiez passés vous mêmes à cet endroit...
Étonnement, la remontée, bien que plus fatigante, à été beaucoup plus
rapide: 5h de montée (dont une heure de remontée du P70) pour 7h de
descente...
On est sortis vers 22h30, et la descente à la frontale jusqu'au parking à
été beaucoup plus éprouvante que prévu.
En tout cas, c'était vraiment une très belle sortie, ça a du être
fantastique de découvrir tous ces endroits... J'en retire quand même une autre
leçon: Je cours m'acheter un bloqueur de pied !
Noé
Lors de l'exploration le débit de la rivière qui coule au fond était très faible et nous n'avions rencontré aucun passage aquatique gênant la progression.
RépondreSupprimerUn grand bravo pour votre sortie.
Dans ce cas l'eau serait remontée de 50cm et vous l'auriez constaté à l'affluent qui est une allée de galets calcifiés arrivant à l'axe de la rivière qui en creusant son lit à déchaussé cette bande indurée qui maintenant se trouve perchée 30cm au dessus de mpe d'écoulement de l'affluent et avec les galets d'ophite verts c'est du plus bel effet...
RépondreSupprimerBravo les jeunes !