L’Ascension en Cantabria.
Suite
à la sympathique invitation de Sandrine et Patrick, nous voici partis ce
mercredi 24 mai après midi, Alain et moi, pour les rejoindre dans leur havre de
paix de Socueva.
Dès
le lendemain matin, nous rejoignons Guy pour aller tous ensemble revoir une
profonde doline perdue au milieu d’un lapiaz incroyable, aux aiguilles acérés
comme des sabres et cachant quelques « pièges à con ». Pour ma part,
je me ferais piéger 2 fois !
Au
fond de la doline s’ouvre un joli puits d’une vingtaine de mètres au départ pas
très large … la suite donne sur un méandre qu’il faudra désobstruer. Après
quelques heures de travail, on passe dans la suite. Joli méandre qui descend
avec un petit ruisselet mais une nouvelle désobstruction sera nécessaire pour
espérer descendre plus bas. Le courant d’air est très net.
Tant
qu’à être si loin de tout, Patrick nous guide vers une autre cavité proche à
vol d’oiseau….mais nous ne volons pas encore et la traversée de ce lapiaz sous
un soleil accablant sera assez laborieuse. Mais la beauté des paysages compense
largement nos gouttes de transpiration. Malheureusement, malgré un courant
d’air très marqué, la suite n’est pas trouvée.
Le
soir, à l’heure de l’apéro mérité, un orage rafraîchit enfin l’atmosphère.
Dès
le lendemain matin, un petit trou très venté nous appelle
irrésistiblement ! Guidés par Guy, on aménage le chantier confortablement
avant de s’attaquer aux choses sérieuses. Mais vers 6 heures le soir, il faudra
bien se rendre à l’évidence, ça ne passera pas aujourd’hui ! Mais l’espoir
est grand ! On sent que l’issue est maintenant toute proche.
Vite
une petite douche et direction le havre de paix de Guy et Murielle à Arredondo,
apéro très mérité et sardines à la plancha car barbecue sous un nouvel
orage !
Et
c’est reparti le lendemain par le chemin des écoliers car la route principale
est fermée pour un rallye automobile. Il nous faudra bien une heure de voiture
alors qu’on aurait pu être à pied d’œuvre en un quart d’heure. Mais cela nous
permet de faire le tour du massif et découvrir combien il est immense !
Des générations de spéléos vont pouvoir encore découvrir des choses
fabuleuses !
En
arrivant sur place, les rafales de vent nous accueillent ! Une petite demi
heure de marche et on ne retrouve pas le trou ! Patrick ayant plus d’un
tour dans son sac nous guide vers une autre entrée prometteuse…. Mais
sans air aujourd’hui et un boulot colossal et très aléatoire. Repas à l’abri
d’un bloc pour se protéger du vent. Patrick retrouve les coordonnées du trou
disparu sur Iphigénie et c’est reparti !
Une belle doline nous accueille avec un trou souffleur sur le côté. Alors que nous avions entamé de façon très franche les travaux dans une roche qui s’y prêtait merveilleusement, le matériel nous lâche ! Damned ! On ne va pas passer aujourd’hui non plus. Alors on part faire du tourisme aux sources de la Gandara, ses grottes, ses siphons, ses cascades et son belvédère puis une balade rafraîchissante dans les galeries d’entrée de la Coventosa et son vent incroyable qui nous fouette le visage à20 mètres
de l’entrée.
Une belle doline nous accueille avec un trou souffleur sur le côté. Alors que nous avions entamé de façon très franche les travaux dans une roche qui s’y prêtait merveilleusement, le matériel nous lâche ! Damned ! On ne va pas passer aujourd’hui non plus. Alors on part faire du tourisme aux sources de la Gandara, ses grottes, ses siphons, ses cascades et son belvédère puis une balade rafraîchissante dans les galeries d’entrée de la Coventosa et son vent incroyable qui nous fouette le visage à
Retour
tranquille en France le dimanche.
3
jours de spéléo comme on les aime dans un site fabuleux. Pas de grandes
trouvailles ou de kilomètres de première cette fois ci mais le sentiment
d’avoir fait progresser la connaissance sur le système et encore plein de
points d’interrogation à lever.
Bubu
ophrys abeille
RépondreSupprimerApifera ?
Supprimeroui
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