Mais qu'il est long... ton chemin..Linlin
Dimanche 12 avril
Zone Yerse Asson 64, Alain D et Alain M.
Ce dimanche, avec le très beau temps qui sévi depuis
plusieurs jours, nous allons faire une balade sur la zone du Yerse et surtout essayer
de rejoindre Sandrine et Patrick qui y sont partis depuis la veille.
Rendez vous à 9 heures aux Aoules, nous sommes ponctuels.
Mais la question, par où monter, le sentier par l’Arriu Sec n’est
pas des plus intéressants, long, monotone, glissant, à l’ombre etc…
Alain a l’idée de génie, il connait un autre itinéraire, c’est
par le Soum de Soustère, le sentier monte direct puis longe ensuite le Monbula
et atterri en douceur aux Hourquet… Quoi de mieux, on évitera les pierres
glissantes, l’obscurité et tout et tout.
Nous voici donc parti, effectivement le sentier est royal,
la montée très cool et nous serons rapidement aux grandes pelouses à l’altitude
886.
Le « pré » est entretenu par les chasseurs et d’ailleurs
l’herbe a déjà été « tondue », signe d’un travail récent de passionnés
qui veulent maintenir leur patrimoine en état. D’ailleurs une joli plantation,
des châtaigniers, est entouré d’un grillage, afin de la protéger des animaux.
Nous continuons la marche et là, cela change du tout au
tout.
Le sentier n’a pas encore été nettoyé des chutes d’arbres de
l’hiver et c’est vraiment la jungle. Il nous faut sans arrêt soit passer entre
les branches, soit escalader pour éviter les troncs, un véritable chemin de
croix.
Il nous faudra plus d’une heure pour traverser le flanc du
Monbula et nous retrouver aux Hourquets, sans avoir gagné de dénivelé.
Non, à priori ce n’est pas plus rapide, bien au contraire.
Il est déjà midi passé, nous tentons une vacation
téléphonique avec Patrick et Sandrine. Ils sont bien au dessus de nous, à la
cote 1332, nous ne les verrons pas ce jour, trop loin, trop haut.
C’est la pause casse croute puis nous faisons un peu de prospection
dans ce magnifique vallon du Yerse et poussons ensuite jusqu’à la cabane. Alain
en profite pour faire quelques relevés des cabanes en ruine. C’est ensuite la descente par le sentier
normal.
De normal, il n’en a plus rien du tout avec tout les arbres qui
sont tombés et cela nous oblige à faire de la gymnastique, des contours inattendus,
des griffades, j’en passe et des meilleurs.
C’est vrai que c’est long et même en pseudo descente cela
semble interminable.
Mais au retour aux Aoules, le GPS qui enregistrait notre
déplacement, affiche plus de 18 km parcourus et plus de 1000 mètres de dénivelés.
Certainement normal, dans ces conditions, que le chemin paraisse long.
A une prochaine fois quand même.
Alain M
Alain Mas connaît un itinéraire plus court et beaucoup plus rapide pour se rendre à la cote 1332m.Il suffit de passer par le col d'Arangou et le plateau de Monbula.
RépondreSupprimerJ'ai eu l'occasion de tester ce parcours (avec raquettes sur le sac) dans les années 80.
Alain voulait aller prospecter les flancs de l'Estibette.
Je passe sous silence la cadence imposée par Alain à la montée!
Salut Unknown. Effectivement, si l'on monte par le col d'Arangou et que l'on redescend par le plateau du Monbula, le point 1332 semble être en ligne droite. Perso, je ne m'y aventurerais pas pour gagner du temps!
SupprimerEt si je me souviens bien de la balade dont tu parles, vu que l'objectif était, de mémoire l'Estibette, c'était la cote 1851, si l'on avait "trainé, on y serait pas arrivé avant la nuit.
Merci quand même de me rappeler ces bons souvenirs.
Pourtant, c'est en ligne droite descendante....
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