Le Fou, un grand trou !
Véro D, William,
Jean, Bubu, Jean Luc et Alain M
Ce samedi nous
nous retrouvons à six pour poursuivre l'exploration de la cavité.
Les conditions
météo sont bonnes jusqu'en fin d'après midi, il fait froid en surface, ce
devrait être bon.
A l'entrée le
trou exhale un bon courant d'air chaud, la descente se fait rapidement.
Nous nous
retrouvons à l'arrêt précédent, vers -120 mètres, une équipe de 2 étant partie déséquiper le réseau des Gueux pour récupérer le matériel et nous rejoindre ensuite.
Au passage étroit le vent soufflant est très marqué.
Au passage étroit le vent soufflant est très marqué.
Au dessous un
puits d'une trentaine est sondé. Jean s'attaque à son équipement et disparait dans
le noir.
Nous le suivons après qu'il ait équipé pour une descente sécuritaire.
Nous découvrons
un petit puits qui débouche dans le plafond d'une grande salle et voyons trente
mètres plus bas les lumières des premiers descendus. C'est gigantesque, nous
sommes ébahis.
Après avoir
touché le sol, nous découvrons le bas d'une grande salle, encombrée de blocs
énormes, on progresse dessus, sur des éboulis très importants et nous voyons de
nombreux départs potentiels.
Jean est déjà en
train d’équiper un nouveau puits d'une dizaine de mètres, prometteur.
Pendant qu'il
équipe, nous relevons deux départs importants, un en puits, sondé sur 30 ou 40 mètres,
ça va très loin et un autre départ à atteindre en escalade facile, avec une
petite traversée et qui semble être un gros départ.
Nous suivons
Jean qui enchaine l'équipement sur un P8, un nouveau P10 et encore un autre
P10. Arrêt sur un amas de blocs avec toute l'eau qui nous tombe dessus. Jean,
stoïque, commence à remuer les blocs, faisant fi de toute l'eau qui lui tombe
dessus. Aidé par William, deux blocs énormes sont relevés mais il en reste
encore un gros qui barre le passage. Dessous c'est un nouveau puits mais vu qu'il
est arrosé, il faudra le descendre en période sèche.
Nous commençons
la remontée, l'heure a bien avancé et les différentes suites, ce sera pour la
prochaine fois.
Dehors, sous les
coups de 20 heures, nous sommes accueillis par une tempête de pluie et grésil
qui nous forcera à faire la marche retour tout équipés, dans des conditions dantesques.
Mais que nous
sommes heureux de cette découverte, ça y est, le trou du Fou est devenu un
grand trou.
Alain M
Á ce rythme, il vas falloir trouver un moyen de remonter vers la grotte du Roy!
RépondreSupprimerça peut aussi être un bon coup de pub pour une marque de lessive!
RépondreSupprimerplus qu'a chercher un sponsor "Lacroix" me parait bien vu la proximité de Lourdes:-)
Super !!! ça va jonctionner !!!
RépondreSupprimerMoi je rêve de bien plus que la jonction. Pourquoi pas les pieds dans un collecteur qui vient de bien plus loin. Bon je sais je suis un grand rêveur, mais pourquoi pas?
RépondreSupprimerBravo!!!!!
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