La « Féminisation » en action aux Castets !
Participants : Caro, Emma,
Sandrine et Jean-Marc.
Ici,
ce ne fut pas « 3 hommes et un couffin » mais « 3 filles et un
homme » pour une très belle sortie.
Ce matin, nous nous sommes donné rendez-vous chez Jean-Claude qui nous a gentiment dépanné pour du matériel.
Jean-Marc
avait déjà prévu le nécessaire et finalement nous avons pris ses cordes.
Direction le monastère dès 9 h 30 environ. Non pas pour se convertir, comme
dirait Jean-Marc car en spéléo nous faisons aussi de la conversion, mais plus
raisonnable celle-là ! Petite marche d'approche et nous sommes arrivés à
l'entrée de la grotte des Castets. Une première corde, qui a servi de main
courante, a été accrochée à l'arbre par Jean-Marc, puis un petit doute sur
l'emplacement du puits s'est vite
dissipé après que nous ayons pénétré dans la cavité.
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Enfin,
tous en bas nous avons commencé à chercher notre chemin et après un cul de sac,
Jean-Marc a décidé d'emprunter une faille qui nous a menés directement dans la
rivière. Nous étions donc descendus bien plus bas que prévu mais cela en valait
le coup tant la vue était magnifique. Le baigne-cul se rapprochait
dangereusement et lorsque nous avons atteint le bout de la galerie Caro s'est
mise à ramper puis à crier...et enfin à hurler. Je l'ai suivi et quand j'ai vu
le tableau, je me suis dit, pas bon ! En effet, un bras dans l'eau m'a suffit,
beaucoup trop froid pour moi et pas moyen d'y aller progressivement, comme à la
mer.
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J'ai
cru comprendre que les filles avaient poussé Jean-Marc dans une étroiture
verticale...histoire de voir si ça passait ! Bonne nouvelle, c'est passé...et
pour faire passer Caro, il a du l'attraper par le haut de la combi pour la
hisser, un peu comme une mère chatte ferait avec ses chatons. Bref, entre deux
séances de hurlements (à l'aller et au retour du baigne-cul), j'ai pu méditer.
Seule, au fond de la terre, je me suis dit : pourvu que ma lampe ne s'éteigne
pas !
J'en
ai profité pour bien analyser la topo et régulièrement je tendais l'oreille car
aux travers du bourdonnement de l'eau je croyais discerner des voix. Hélas ! On
se sent petit dans l'immensité souterraine. Je me suis assise sur un rocher et
face à moi, au sol, une ouverture laissait largement entrevoir une eau limpide
et musicale tant elle faisait tinter les petits cailloux. Pourvu qu'elle ne
monte pas ! Régulièrement j'y jetais un œil.
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Nous
avons rebroussé chemin afin de s'éloigner de l'eau et de se poser pour
déjeuner. Le retour s'est fait tranquillement. J'ai déséquipé le puits et dans
un dernier élan je me suis hissée pour rejoindre mes amis dans un formidable
bain de boue au terme d'une formidable journée. Ok, il n'était que 14 h !
Merci
Jean-Claude pour le bon café qui nous a réchauffés.
Sandrine.
Le film de la sortie, fait par Jean Marc, cliquez ici
Ce fut une belle après-midi de baignades.
RépondreSupprimerLa prochaines fois, tout le monde en maillot de bain. Comme cela, pas de matériel à nettoyer.
RépondreSupprimerOn est bon pour le bain du 1er janvier a Biarritz!! Super journée, magnifique grotte, super contente de prendre un peu d autonomie. Et comme dirait vero : vive les filles!!!!!
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