De Miramont à Marennes, la longue marche
Jeudi 20 juin,
Sandrine, Patrick, Jean Claude et Alain M
Ce jeudi nous
sommes quatre pour aller voir les trous trouvés (ou retrouvés) par Jean Claude,
du coté de Pé de Hourat, dans le 64, pas loin de chez Sandrine et Patrick.
Ce n'est pas St
Pé mais les montagnes se ressemblent, surtout lorsqu'elles sont voisines.
Montée à fort dénivelé,
progression en "marche à vue", zone de marnes envahie de ronces et
d'orties, j'en passe et des meilleurs.
Heureusement, le
beau temps est de la partie et nous bénéficierons d'un chaud soleil toute la
journée, abrités heureusement par l'ombre des arbres et les flancs nord, comme
d'habitude.
Au terminus de
la piste carrossable, nous empruntons une ancienne piste de débardage et la
montée est cool, très cool.
Hélas, après 4
lacets un arbre a barré la piste depuis de nombreuses années et après lui c'est
le fouillis végétatif, impraticable. Jean Claude qui y est déjà venu nous dit
: "il faut monter tout droit dans la pente". Et c'est parti pour une
bonne demi-heure en ligne droite, comme on sait trop bien le faire.
Heureusement il
ne nous reste que 250 m de dénivelé et ils seront avalés d'un pas rapide...
Nous sortons du
bois, comme des loups et arrivons à la première grotte.
Nous continuons
la montée et atteignons le puits. Patrick y entame l'équipement et pendant ce
temps nous faisons un peu de prospection. Jean Claude repère un départ un peu
au dessus avec très violent courant d'air aspirant. Un peu de désobstruction et
nous mettons à jour un départ intéressant mais faute de moyens assez forts,
nous ne pourrons passer. Il faudra y revenir.
Pendant ce temps
Patrick est arrivé au fond du puits et constate malheureusement que là aussi
c'est terminé, -28 m.
Topographie,
remontée et déséquipement seront suivis d'un casse croute réparateur.
Il est encore tôt et Jean Claude qui a toujours plusieurs cordes à son arc nous propose
d'aller au Gouffre de Marenne, repéré en début d'année. Et c'est parti pour
une petite marche de 2 km, en légère descente et à flanc de coteau.
Au passage nous
découvrons le cadavre d'une vache, très récemment dépecée par les vautours, de nombreuses
plumes en témoignent ainsi que l'odeur. D'ailleurs elle a encore sa cloche et
sur le collier les marques d'un symbole basque, vert et rouge.
Nous continuons
la marche et arrivons au Marenne. C'est un joli gouffre dont nous n'avons pas
la topo. Hélas terminé à -31 m.
Pour la petite
histoire, lorsque Jean Claude l'avait repéré, il y était venu par un autre coté,
ce qui mettait la marche d'approche à moins de 500 m en distance et 30 m de dénivelé ( !).
Pour nous ce ne
sera pas la même histoire, il nous faut repartir à l'envers, ce sera plus long.
D'ailleurs on ne prend pas la solution de retourner sur nos pas mais on va
tirer à niveau, au GPS, en essayant de suivre un hypothétique sentier qui a
disparu depuis bien longtemps.
Et pour certain,
ce sera la galère pendant 2,5 km, dans les ronces, les orties, les branches
basses, les arbres tombés etc...
Quand on rejoint
enfin la piste connue, c'est un soupir de soulagement. Heureusement la voiture
est proche, juste un virage en dessous. Il est déjà 19h15.
Belle journée de
remise en forme pour certains, de marche habituelle pour d'autres.
Alain M
Équipement à l'ancienne
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