Soum de Souste, la fin du "Lapine"
Nous retournons ce samedi au Soum
de Souste afin de continuer les explorations du jeudi.
Le beau temps étant toujours de
la partie, c’est un vrai régal que de monter sur un sentier magnifique, sur un
tapis de feuilles mortes crissant sous nos pieds. Les signes du printemps sont
déjà là et les jacinthes sauvages pointent leur nez, les fleurs bleutées émergeant
de leur lit de feuille vert tendre, certaines étant déjà broutées par les
cervidés qui hantent ces bois.
A chaque virage nous réveillons
des myriades de palombes qui s’envolent dans un fracas de battement d’aile.
Magnifique.
Nous nous retrouvons une heure après
le départ sur les pelouses du Soum et sommes émerveillés par la beauté du
paysage et le calme reposant de l’endroit. Un petit paradis. A gauche le
Monbula, et au fond à droite le Jaut, le Mondragon etc… Que c’est beau !
Nous nous rendons tout d’abord à
la Grotte du sanglier (SS34), nouvelle cavité repérée récemment par JCM.
Guidés par le GPS, nous la
retrouvons rapidement. L’entrée est étroite et mérite un peu de nettoyage, de
la terre, des racines et des cailloux.
Après une demi-heure de
nettoyage, nous pénétrons dans une petite salle joliment concrétionnée. Malheureusement
les concrétions, comme très souvent, ont bouché la suite possible. Quelques
photos, l’observation de nombreuses araignées, vers, moustiques et autre insectes volant et nous ressortons. Nous rejoignons
ensuite, grâce à un petit sentier de chasseurs, le Gouffre Lapine (SS31).
Un casse-croûte bien mérité est
pris et nous descendons le puits où nous nous étions arrêtés sur rien il y a 2
jours.
Les dimensions du premier puits
vont s’agrandissant et vers -25 nous atterrissons sur un palier déclive. Quelques
traces d’ossement sont présentes, peut être un mouton. Nous continuons l’équipement
et progressons dans une fracture d’environ 1 mètre de large et d’une vingtaine
de mètres de profondeur.
Hélas, au bout de la fracture une
autre fracture perpendiculaire vient la barrer et un nouveau puits d’environ 7 mètres
termine la cavité, sans suite possible, bouché par les éboulis. Nous avons
perdus le courant d’air.
La remontée se fait en relevant
la topographie et en déséquipant.
Pendent ce temps, une équipe a ouvert l'entrée du Trou du croisement (SS33) malheureusement terminé à -2.
Pendent ce temps, une équipe a ouvert l'entrée du Trou du croisement (SS33) malheureusement terminé à -2.
Le Lapine est terminé mais quel joli
trou, qui nous fait penser aux cavités sur l’Isarce, TP 19 par exemple. D’ailleurs,
la carte géologique nous indique bien que nous sommes sur la même couche
sédimentaire, signe qu’il va nous falloir continuer nos recherches sur cette
zone.
Alain M
Il y a déjà un Lapinou et un Lapine... ça devrait pas tarder à se reproduire tout ça !!!!!
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