Après le Lupus Spelaeus, la horde de barbares aux Visiteurs

Jeudi 16 février 2024

Les sorties aux Visiteurs se suivent mais ne se ressemblent pas... La dernière, Pascal et Thomas s'étaient retrouvés à deux mais aujourd'hui c'est l'abondance avec une équipe de choc composée de 6 personnes prêtes à en découdre avec le laminoir incliné terminal : Jean-Noël, Pascal, Étienne, Julien, Sandrine et moi. Aujourd’hui, le frigo de Beyrede n'est pas branché et la montée démarre sous quelques gouttes timides mais avec une température printanière étonnante. Du coup, le trou aspire franchement et le courant d'air va encore augmenter dans la journée avec une pointe annoncée à plus de 20°. Autre surprise, au fond, il n'y a pas une goutte d'eau et nous pouvons travailler au sec. 

Le départ du puits d'entrée.

A 6, les conditions de travail sont nettement plus confortables et nous formons une chaîne plutôt efficace pour évacuer les gravats. A l'une des extrémités, nous nous relayons pour creuser le dernier obstacle qui nous sépare d'un conduit qui semble plus grand et à l'autre, Pascal peaufine la construction d'un mur prêt à rivaliser avec la muraille de Chine (enfin un petit tronçon seulement !). Les pailles donnent le rythme des rotations d'équipes et finalement en début d'après-midi, le passage est enfin ouvert. La physionomie du conduit change du tout au tout et nous nous retrouvons désormais dans un méandre très étroit et descendant. Étienne effectue une première reconnaissance et s'arrête sur étroiture. Sandrine parvient à progresser un peu plus loin en rampant dans le haut du méandre. Julien lui emboîte le pas. Cela reste étroit mais pas désespéré d'autant plus que le courant d'air aspirant est vraiment fort.

Le passage étroit au départ du méandre et au bas du laminoir incliné

Nous améliorons l'entrée du méandre, sortons encore quelques blocs et regagnons la surface en profitant du nouvel équipement du puits concocté par Sandrine pendant que nous débutions les travaux. Dehors nous sommes accueillis par un beau rayon de soleil et une douceur printanière incroyable. Cela donnerait envie de traîner un peu... Il reste du boulot, mais avec une telle équipe le méandre ne devrait pas avoir le dessus, en tout cas même si cela reste besogneux ce sont des journées bien sympas...

 

Patrick