Initiation à la Borne 109 et au Couhy

 (Participants : Tiphaine et Thomas)

BORNE 109

Première "leçon" de spéléo avec Thomas. Il fait les choses bien, on commence par la préparation du matériel, comment lire une fiche signalétique, savoir quelles cordes prendre et quel matériel, et dans quel sens les préparer dans le sac. Bref, la toute base, et c'est parti !

Pour la borne 109, on ne peut pas vraiment parler de marche d'approche, puisqu'elle est pour ainsi dire presque à la sortie du camion.

On démarre tranquillement, puis il me laisse équiper un premier passage. Vraiment, là, au dessus du vide, t'es sûr ?

Bon, on perd quelques minutes, puis quelques autres. Ce n'est que le début. Finalement, Thomas me dit qu'il va équiper la suite. Lucide et honnête décision, si on ne veut pas sortir dans deux jours. C'était bien de voir comment faire, mais pour garder un peu d'énergie pour la suite, mieux vaut le laisser faire !

Thomas se moque de ma délicatesse. Je remarque que, bien qu'étant toute petite, je me déplace avec la délicatesse d'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Alors que Thomas, lui, se faufile partout. J'imagine que quand on devient spéléo, on développe donc des capacités élastiques au fur et à mesure du temps, étrange..

La cavité est très belle : plusieurs petites descentes en rappel parmi de jolies concrétions, quelques petites étroitures, des petites désescalades, une salle avec des blocs tombés
qui sèment un petite doute, puis la fameuse salle blanche. C'est très beau !

Petite pause, et maintenant plus qu'à apprendre comment remonter.
Doucement mais sûrement.
Pendant que j'essaie tant bien que mal de désynchroniser mes mouvements sur la corde en remontant, Thomas escalade tranquillement de chaque côté en déséquipant la cavité.

On sort enfin, sous la pluie, après de longues heures de patience (pour lui) sous terre et l'envie d'en apprendre davantage pour moi.

GOUFFRE DU COUHY

Thomas avait préparé le matériel pour gagner du temps, vu que nous nous sommes retrouvés à 12h.
Et cette fois, il y a une marche d'approche, une petite grimpette pendant une petite heure depuis le château d'eau de Saint Pé.
Thomas n'a jamais fait ce gouffre non plus, ce sera une découverte pour tous les deux.

Petit rappel du matériel, et c'est parti.  La cavité est d'emblée sympa. Plusieurs descentes progressives, c'est Thomas qui équipe tout.
Il y a eu un exercice de secourisme dans cette cavité, donc nous avons un espace de civière garanti.

Nous arrivons au gouffre et ses quelques déviations. Là, je perds le peu d'assurance que j'avais gagné précédemment, mais on y va quand même.
Quelques petites minutes pour l'un, de loooongues minutes et un gros bleu au nez pour l'autre. Note pour plus tard : ne pas tirer comme une brute sur une longe emmêlée dans les cordes, même quand il y a un gouffre et qu'on perd patience après être restée bloquée au même endroit.
On arrive au fond du gouffre. Sec pour l'un, pas vraiment pour l'autre. Note pour plus tard : éviter de stationner sous un petit écoulement plusieurs minutes.

Quelques minutes d'arrêts pour admirer la cavité, et nous entamons la remontée. Thomas déséquipe tout en donnant des conseils et recommandations.

On arrive en haut tant bien que mal. Miracle, nous ne sommes pas le lendemain mais le même jour !

Expédition énergivore pour l'un et petite promenade de santé pour l'autre, je laisse planer un doute certain sur la répartition des rôles.
Petite balade nocturne pour redescendre. Thomas est content d'avoir découvert ce gouffre qui semble lui plaire, et moi d'avoir appris plein de choses malgré tout ! 

Tiphaine


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