Le Quéou, une classique
Le 16 septembre
2017
Antoine Claude
et Olivier Huard (Spéléos de Dordogne)
La veille nous
nous garons au monastère puis nous montons au refuge d’Aoulhet, avec des sacs
bien chargés, par des chemins au sol détrempé. Une belle surprise nous attend
dès que l’on découvre le refuge tout en bois et son point de vue.
Après une bonne
nuit bien au calme, nous démarrons sous un beau soleil pour rejoindre l’entrée
de la cavité que nous trouvons facilement au GPS. Le premier puits parpine
dangereusement. Les mises en garde du GSHP n’étaient pas du flan. Arrivée en
bas du seul grand puits de la cavité nous trouvons une galerie qui n’est pas
sans rappeler nos trous périgourdins.
Descente sans corde sur environ 100 m de
dénivelé à travers quelques passages aux dimensions qui nous semblent
familières, pour retrouver de beaux volumes, salle de la Lebe puis salle du
Mammouth. Le cheminement bien décrit dans l’article du Spélunca nous guide sans
difficulté. La galerie du Scroutch de toute beauté provoque un sentiment
ambivalent, allant de l’admiration de la beauté de la nature à travailler
contre la gravité, au sentiment de malaise face aux dégâts causés par notre
simple passage.
Arrivée à la salle à manger nous posons nos kits pour achever
l’exploration jusqu’au siphon. Nous nous faisons la remarque que cette rivière
est en tout point semblable à nos rivières souterraines périgourdines
(profondeur exclue évidemment !).
Pose repas à la
salle à manger puis nous remontons en faisant quelques poses.
Un grand merci à
Bruno Nurisso et le GSHP pour les précieux renseignements.
TPST :
environ 9 h
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