Ehujarre, dur dur.....
Samedi 14 octobre 2017
Nous ne sommes que 3 pour cette énième séance de désobstruction au trou souffleur d'Ehujarre (Serge, Sandrine et moi). Le temps est parfait puisqu'il n'a pas plu depuis une semaine et nous avons la garantie d'avoir du courant d'air. Le 1° point est important pour pouvoir travailler à peu près au sec, le second est indispensable pour garder le moral et la motivation. Arrivés au trou, la marmite souffle bien, mais elle est aussi infestée de moucherons qui s'envolent à la première descente. Arrivés à mi parcours, un énorme bloc nous barre le passage. Nous l'avions oublié celui-là... Lors de la dernière séance nous l'avions fait tomber en quittant les lieux, trop dangereux.... Heureusement nous parvenons à le disloquer à la masse mais cela fait autant de blocs qui s'accumulent dans le passage. Un autre tas de gravats nous attend 10 m plus loin, ce sont les restes de la dernière désob. Après l'avoir évacué, nous nous répartissons : Serge part devant avec le burineur et le "trident", une version à 3 doigts du Magic tools : redoutable !!!! Avec Sandrine, nous avons la charge de rouler les cailloux en direction de la sortie par une suite ininterrompue d'aller et venues. C'est besogneux surtout lorsqu'on a l'impression d'avoir bien nettoyé le conduit, on revient vers Serge qui disparaît déjà derrière une montagne de gravats, le supplice de Sisyphe à la mode Amalgame en quelque sorte...
Le grand canyon d'Ehujarre
Plus tard, vient le moment où il faut tourner, et se croiser pour changer de poste. En principe, c'est le plus léger qui passe au-dessus, c'est aussi un des rares moments où on peut discuter car le reste du temps chacun est réparti dans le boyau à plusieurs mètres de distance. Enfin c'est à mon tour de creuser, un vrai plaisir, du moins au début. Le burineur s'enfonce comme dans du beurre et les écailles de schiste se décollent parfois sur près d'un mètre de long. Le revers de la médaille c'est qu'il faut les évacuer. C'est là que le Trident entre en action. Il permet en deux temps trois mouvements, de faire un gros tas devant soi. Mais ensuite, il faut le faire passer derrière soi. A ce jeu là et vu que la seule place disponible est au-dessus de la tête, on a toutes les chances d'en récupérer une partie dans la combine. Pas grave, on est motivé !!!! Au bout de 6 heures à ce rythme, nous avons progressé de 3 m. Et la suite ???? Pour les plus pessimiste, disons que c'est la même chose sur 2 à 3 mètres jusqu'au prochain virage ; les plus optimistes ont cru voir un léger agrandissement dans le haut du méandre. Et puis de toute façon, il y a de l'eau et un courant d'air pas possible, alors quand est-ce qu'on y retourne à Ehujarre ?
Patrick
Super boulot , bravo à tous les 3 !!!
RépondreSupprimerPour la prochaine, le chois est difficile entre le souffleur d'Ehujarre et le souffleur du sentier...
Pour ma part ma préférence va à Xendako pour plusieurs raisons:
- Le courant d'air y est encore plus violent
- L'ambiance est beaucoup moins aquatique
- On peut se "parler"
- L'issue ne peut être que proche vu la proximité des puits remontants de l'amont du Maria Dolores.
Difficile d'envisager les 2 chantiers en //, on va s'y dégoutter !
Le chantier d'Ehujarre est quand même plus prometteur pour un niveau bas de grandes et grosses galeries et c'est un chantier de plus de 30 ans.
RépondreSupprimerLa désob du souffleur du sentier ne devrait pas durer 30 ans, du moins il faut le souhaiter.
Pas d'accord Alain. Xendako Ziloa, outre sa jonction quasi certaine avec l'amont du Maria Dolores, peut recouper différentes galeries style Arphidia. Un jonction avec le Chipi très proche est également possible... Si tout ça se vérifie, on a du pain sur la planche ! Il reste encore 350 m à descendre pour rejoindre Aranzadi.
SupprimerDans ma mémoire resurgit le Trou Souffleur de Larrandaburu (années 60-70)ou le chantier fut arrêté mais heureusement repris quelques années plus tard pour permettre la découverte de........
Supprimer