Grande boucle de la Génie Longue
Ayant appris dans un songe que « le Dol’s » allait traîner
en rando du côté du Cul de l’Aguée en fin de semaine 36, je décide de prendre
les devants, afin de vérifier qu’aucun obstacle n’allait gêner sa progression !
De mon côté, me voici parti vers 9h20 de Peyras, le
Monastère de Bethléem, pour une rando à la journée. En ce lundi au soleil, la
météo est clémente et il fait très bon. Mon intention est de trouver le chemin
montant des Picharrots au Vallon de l’Aguée indiqué par Jean-Claude. J’envisage
le retour par les crêtes du Montné puis des Picoulets. Le parcours le long de
la Génie Longue jusqu’aux cascades des Picharrots est toujours aussi agréable.
Les successions de vasques et cascatelles, la Tute de Maupas agrémentent la
progression.
Comme d’habitude, de nombreux passages sont compliqués par
des arbres ou arbustes en travers du chemin. Il est vrai qu’on est dans la
partie Réserve Biologique Intégrale (RBI) de la forêt de Très Crouts où il n’y
a volontairement aucun entretien.
11h05 la première cascade des Picharrots est atteinte. Il y
a relativement peu d’eau. Quelques minutes plus tard je suis à la seconde en
amont, puis je me lance rive gauche de la Génie dans l’ascension des pentes abruptes du flanc Sud-Est du Cap
des Litas.
Une heure et demi est bien nécessaire, en y mettant les
mains, pour atteindre la limite de la forêt domaniale avec ses marques rouges
dans les arbres, également limite de la commune de Saint-Pé et de la RBI. Je ne
suis pas sûr d’avoir emprunté le vrai chemin de JC ! Une demi-heure plus tard
je suis au Cul de l’Aguée. Il y a là pas mal d’eau à la perte.
Je découvre assez proche du promontoire un mouflon mort,
probablement assez récemment, couché sur le côté. Il est absolument intact et
il n’y a pas de mauvaises odeurs. Malheureusement le Dol’s le trouvera en moins
bon état 10 jours plus tard...
Sans aucun lien avec ce qui précède, ce sera là l’heure de
ma pause casse-croûte. Je reprends ensuite ma course en remontant tout le
Vallon de l’Aguée par la rive droite, en passant par les cabanes de Peluhet (où
je fais une longue pause nettoyage de rivière et abords, tellement le coin est
pollué de bouteilles, bidons et autres cochonneries...).
Peu avant le col d’Espadres, je bifurque par le sentier des
transhumances vers le col d’Andorre. J’y suis à 15h25, au milieu des troupeaux
d’ovins, bovins et équidés. Je poursuis sans m’attarder vers le Col du Prat
d’Aüreilh en passant par le Pas deth Brana (ou Escala du prat du Rey sur la
carte IGN) puis trace sur le GR101. Passage obligé près de la Glacière dets
Carbouès (L103), les L101 et L102 seront pour une autre fois, j’ai encore du
taf ! Au col je gagne rapidement la cabane, où je fais une
incursion-pèlerinage, puis rapidement j’attaque à fond dans la pente vers le
soum sans nom portant le pylône HT à 1290m. Ensuite c’est une classique que je
connais bien : la crête du Mounnéü (Montné)-Aserole, avec des sentes plus ou
moins prononcées.
De là-haut c’est toujours aussi magnifique de contempler la
vallée de la Génie Longue empruntée le matin, le ravin de la Gargante, l’Aülhet
et l’ensemble du Massif de Saint-Pé. Passage tout à côté du Gouffre de
Mounnéü. Au bout de la crête on plonge
hors sentier jusqu’au Pladi, belle prairie malheureusement endormie, avant de
poursuivre sur les Picoulets jusqu’à la ferme Soulas.
Il est 18h ; j’attends 10 min sur le parking le groupe
Sandrine, Caro que je savais partir à la
Palombière... Mais j’ai faim et soif, je repars sans les avoir croisées... De
Soulas à Peyras, je dévale enfin le sentier de découverte et fais tout le tour
de la forêt domaniale en limite de bornage au Sud de Cacha et Escot. Passage
par la passerelle des Génies à Caubole et retour à la voiture à 19h10. Belle boucle de 22km et D+1430m.
Marc C
Commentaires
Enregistrer un commentaire