La Pale et la Bouhadère by night !
La Pale et la Bouhadère by night ! 18 avril 2017
Rien de tel qu'une belle classique comme la Bouhadère pour emmener une
débutante découvrir les joies des ballades souterraines !
Ajoutez à ça le plaisir (pour moi) d'y aller à la nuit tombante, pour n'en
sortir que lorsque la forêt est aussi noire que dans la gueule d'un loup... et
que le moindre bruit met en éveil tous vos sens !
Nous voici donc Madeleine et moi-même entrant par le porche de la Bouhadère
qui porte bien son nom ce soir, car un bon courant d'air nous invite à ne pas
rester à la porte.
Dans le hall d'entrée, les occupantes rhinolophes nous accueillent par des
vols très rapprochés de nos oreilles ; nous, nous rentrons, elles sortent
chasser...
Quelques explications techniques en haut du premier puits de 11m. Madeleine
n'est pas une primo-débutante, elle descendra donc la première. Mais en bas du
puits je l'entend me dire qu'elle n'est pas très rassurée... C'est tout
noooooiiiiirrrrrrr !
T'inquiète, j'arrive ! A mon tour de poser les pieds au fond du puits, puis
(!) de déséquiper. Nous poursuivons le méandre jusqu'à la Salle du Chaos. Séance
de contorsionnistes sous les masses rocheuses. Seules les montées ou descentes
sur cordes à noeuds rendent Madeleine un peu nerveuse. Mais sans aucune aide ça
passe !
Aucun problème non plus pour continuer après la Salle du Chaos, quelques
main-courantes à poste fixe permettent de franchir les passages délicats.
Nous entrons dans la Salle du Bourdon ! Le Bourdon est toujours là
majestueux, blanc immaculé dans ses hauteurs, un peu moins à sa base, tel que
l'Abbé Abadie l'a découvert en juin 1944.
Nous passons quelques minutes dans la salle, puis nous prenons la sortie, à
droite du Bourdon (non sans l'avoir fait sonner en passant), en désescalade sur
quelques mètres. En bas le lac est en niveau bas, au moins 15 cm de moins que le
mois dernier. La cascade ne laisse passer que quelques gouttes qui tombant à la
surface du lac font des ronds dans l'eau très harmonieux.
Nous poursuivons dans le fond du méandre et atteignons sans encombre les
main-courantes équipées pour les passages en vire du retour.
Mais il n'est pas l'heure de s'arrêter et nous poursuivons toujours la
progression vers la Salle Henri IV. Madeleine est agile et mince, elle passe
sans encombre tous les ressauts, toutes les étroitures...toutes les cordes
fixes...
La Salle Henri IV est donc vite atteinte ! Nous furetons dans tous les
coins et laissons le P12 et la suite plein Ouest pour une autre fois ! Madeleine
reconnaît bien le conduit qui arrive du Hayau, nous avions fait la traversée
avec Fifye l'été 2015.
Après quelques photos, nous prenons le chemin du retour, en variant le
plaisir : par les vires équipées, par le fameux "saut de la mort" de l'Abbé
("au-dessus" d'un précipice dont on aperçoit pas le fond..." Une nouvelle
galéjade !) et par la remontée en escalade sur agrès minéraux depuis la Salle du
Chaos.
La technique de remontée sur cordes, ça sera aussi pour une prochaine fois
!
Sortie de la Bouhadère vers 22h30. Le retour vers la voiture à Soulas se
fera au son des instruments des elfes et des craquements secs de la forêt de La Pale.
A bientôt pour de nouvelles classiques aventures !
Marc
Très beau compte rendu, très sympa, merci Marc.
RépondreSupprimerMerci... Et ce n'est qu'un début ! ;)
SupprimerPhobie des araignée et idolâtrie des bourdons, Caro il faudra m'expliquer.
RépondreSupprimerBravo pour cette sortie nocturne, la nuit tout les chats sont gris....
Merci ! je n'ai pas raconté la sortie par la petite salle remplie d'araignées... Un roman...
SupprimerPour les chats, je ne pense pas qu'on en ait croisés, mais des yeux rouges dans les buissons et des hurlements au lointain, tout plein !
Des yeux rouges, plutôt des lapins !
SupprimerDes dahuts probablement !!
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