Petite virée au Couhy


Dimanche 11 décembre 2016

L'amont du Larau fait partie de ces vieux serpents de mer que d'aucuns ressortent à chaque fois qu'on évoque de nouveaux projets d'exploration. "Le Larau, pfff... c'est évident, arrêt sur rien avec fort courant d'air, faut y aller les gars....". Ben oui, faut y aller, mais pourquoi ils n'y sont pas allés, eux.....
Nous avons bien une vague idée : laminoir bas, aquatique, froid etc... Ouais, ouais, on ira, on va y aller, quand ça sera sec, quand on aura un moment, quand.... mais on ira....c'est sûr....
Finalement, ce week-end nous y sommes allés. En voulant visiter le gouffre du Couhy (seconde entrée du Larau), Anaïs et Anthony ont, sans le savoir, un peu brusqué les choses. Pourquoi ne pas profiter de l'occasion pour aller équiper l'accès au fameux amont.  

 L'entrée du Couhy

Nous sommes 4 (Anaïs, Anthony, Laurent et moi) et personne ne connaît la cavité sauf Laurent, mais ses lointains souvenirs de visite sont assez vagues. Anaïs, fraîchement sortie d'un stage perfectionnement équipe les deux premiers puits (8 et 20 m). Après les deux ressauts suivants nous parvenons au puits de 61 m qui jonctionne avec le gouffre du Larau situé un peu plus en amont. Nous ne savons pas trop à quoi nous attendre, une amnésie générale ayant frappé tous les protagonistes de cette exploration. En fait, après quelques hésitations et au niveau d'un large palier, nous tombons sur de vieilles cordes en place, partiellement déchiquetées par les crues. Pendant qu'Anaïs et Laurent poursuivent la visite du P.61, avec Anthony, nous remettons en ordre et en sécurité les deux puits remontants d'où provient l'actif. Puis nous partons en reconnaissance dans le ruisseau Fou (c'est son nom !). 
Le méandre du ruisseau Fou, juste en amont des deux cascades de 6 m.

Le conduit n'est pas très gros, mais par endroit, un fossile laisse entrevoir quelques volumes intéressants. Bientôt, le plafond se baisse, il faut ramper, c'est LE laminoir. Inutile d'aller plus loin ; ni Anthony ni moi ne souhaitons ramper dans l'eau. Voilà, on y est allé, maintenant il va falloir y retourner, avec une néoprène. Nous rebroussons chemin au moment où Anaïs et Laurent nous rejoignent. Puis nous fignolons l'équipement et ressortons à la nuit tombante. Y a plus qu'à....

Le fameux laminoir (dans sa partie la plus vaste...)


C.R. Patrick

Commentaires

  1. L'explo c'était il y a 35 ans.
    Depuis cela a dû s'agrandir, c'est certain.

    RépondreSupprimer
  2. En plus il n'y avait pas d'eau....
    J'y ai fait là topo avec Gael Henaud, arrêt sur rien même si ce n'était pas grand et en plus on n'avait pas de neops avec la topo a l'ancienne au topofil...
    Vous pouvez dépasser nos 150m le CA vous guidera...
    Allez les jeunes!
    Dol's

    RépondreSupprimer
  3. Fallait déjà être assez FOU (pas besoin d'expliquer les séances les soirs de semaine et weekend passés à entendre l'eau du ruisseau (du FOU) à quelques mètres de nous sans l'atteindre) pour aller se mettre, une fois les étroitures franchies, dans l'eau de l'amont (sans néoprène) alors que l'aval nous appelait.
    Avec l'équipement d'aujourd'hui (merci néoprène) tout cela devient plus facile sans pour autant être évident.
    Pour info et pour les amateurs de suite à découvrir, après un passage remontant très étroit et un petit ressaut de 4m, le terminus aval, est aussi à reprendre avec les moyens adaptés à la situation du passage ou coule le ruisseau.....
    Bravo les jeunes pour la reprise de cette cavité ou je n'ai conservé que de bons souvenirs de camaraderie et d'amitiés, liés au plaisir de la découverte.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bernard, à priori le Fou de l'époque c'était toi mais les temps ont bien changé. Pour la suite aval, elle a été revue bien que les explications données par l'équipe ne correspondaient pas forcément à ma vision (et à la tienne).
      "A la tienne" donc et aux découvertes !

      Supprimer

Enregistrer un commentaire