La recette des Meringues...
Mercredi 7 décembre 2016
Et non, il n'est pas question de vous parler ici de ces pâtisseries très légères et très fines qui m'attendaient
dans le four de mes grands parents. A l'époque, je me faisais
photographier, devant la table familiale avec mon cadeau d'anniversaire :
un Superavanti flambant neuf. Mon premier "vrai" baudrier spéléo, pas
celui fabriqué par mon père avec des sangles
de parachutes ! Et dire que mes camarades recevaient des Playmobils quand ils soufflaient leur dix bougies... Bon je vous rassure, je n'avais pas que ça, les petits personnages en plastic,
j'en ai eu aussi, j'en ai même encore une caisse qui traîne dans le grenier.
Cette
année, je crois que j'ai battu mon record de nombre de sorties. Enfin
si on peut dire, quand il s'agit de passer une douzaine d'heures à
l'ombre, à l'intérieur, sous terre...
Aussi, dimanche soir, quand je commence à réfléchir à occuper mon
mercredi, c'est une sortie d’escalade au soleil, à l'extérieur, en
falaise qui me vient en premier à l'esprit. Et puis, comme une madeleine
de Proust, ce sont les Meringues qui me reviennent
et qui me font saliver.
La grande doline du gouffre d'Arris, à 2 pas des Meringues.
Les
Meringues c'est une toute petite cavité proche du Casque du Lhéris,
presque insignifiante pour tout un chacun. Jugez plutôt : 30 m de
développement horizontal, à peine plus large
qu'un conduit d'eaux usées. Un petit courant d'air s'immisce entre les
blocs à l'entrée. Et puis beaucoup de feuilles mortes sont venues
s'entasser une dernière fois dans ce linceul. Quand on sait que le premier arbre venu est
au moins à une cinquantaine de mètres de l'orifice, cela à de quoi titiller des passionnés comme nous.
L'entrée des Meringues après quelques menus aménagements
Aussi, moi qui m'étais promis de ralentir la spéléo au profit de la grimpe cette année, je déroge
une fois de plus à la règle... Mais comme toujours, je ne le
regretterai pas. La journée fut à l'image de ces patisseries : légère et
fine. Le 4x4 de Sandrine et Patrick nous a permis d'écourter la marche d'approche, le
Madiran d'Alain nous a permis d'accompagner divinement la
saucisse de chez Sancho, la désob nous a permis d'entrevoir la suite et
le soleil nous a permis de nous émerveiller au sommet du Casque quand,
discrètement, il
s'est retiré derrière le Montaigu.
Les
Meringues n'ont pas encore dévoilé leur recette. Par contre, la recette
d'une belle journée d'explo comme celle-là, je pense la connaitre. Je
pourrai vous la murmurer la
prochaine fois.
Au sommet du Casque du Lhéris
C.r. Jean
Mais qu'il écrit bien !!!!!
RépondreSupprimerIl nous met l'eau à la bouche.
SupprimerOui... les meringues, ca donne soif!
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