Un trou de plus...



Samedi 30 janvier
Zone Col d’Andorre, Étienne, Bubu, Joël, Jean Claude et Alain M
Il y a une petite fenêtre météo pour ce samedi et nous en profitons une nouvelle fois.
Rendez vous à 10 heures à la barrière et c’est la montée, après une répartition égale du matériel à monter.
Nous inaugurons, sur les conseils de Jean Claude, un nouveau chemin, qui nous fera « économiser » quelques centaines de mètres ;
Le soleil apparait par moment et nous chauffe bien, nous montons en « bras de chemises » ; mais pour un 30 janvier, ne pas oublier que nous sommes au cœur de l’hiver.
Quelques plaques de neige nous accueillent au col, nous quittons le sentier et nous dirigeons, avec Jean Claude comme guide, vers un départ repérés précédemment.
Au passage, pointage et marquage d’une petite grotte, terminée mais c’est une cavité. Quelques mètres plus loin, nous arrivons sur zone.
Effectivement il y a un départ et du courant d’air, c’est plutôt bon signe.
Nous sommes dans une zone bien escarpée et il faut faire attention à ne pas laisser partir le matériel plus bas.
La désob sera vite faite, il s’agit de blocs, de racines et de terre. Rapidement un puits s’ouvre devant nous, les cailloux tombent, il y a de l’écho…
Le passage est prêt mais avant de descendre, le repas est le bien venu. Pour ce faire nous cherchons un coin au soleil. Endroit parfait pour dominer la zone, le spectacle est magnifique. Moment de convivialité que ce casse croute, nous sommes bien...
Sous nos pied, le vide, les forets, les sommets, au loin la civilisation...
Nous aurons la chance de voir passer sous nous le gypaète, certainement celui qui habite du coté de Saint Pé. Bel oiseau, son vol est net, rapide mais nous observons ses couleurs magnifiques. Instant de bonheur, de privilégié, nous l’avons vu, c’est beau.

Mais revenons à nos explo. Nous retournons à la cavité mise à jour. Équipement naturel, Étienne part à l’aventure. C’est un joli puits de 10 mètres, suivi d’une salle de 3 mètres de large, se terminant, d’un coté sur un amont bouché par une trémie, sur l’aval par un petit méandre impénétrable.
Le courant d’air provient de l’amont, certainement généré par des fissures débouchant un peu plus haut. Hélas, terminé, on ne gagne pas à tous les coups. Le croquis est dressé et la cavité déséquipée. Ce sera le SC207.
Nous repartons ensuite en prospection. Nous repassons au gouffre SA100, jolie entrée mais terminé lui aussi à -8.
C’est ensuite le passage prés des ruines d’une cabane double, avec un petit départ, terminé aussi.
Et de ce coté, il y a de la neige, nous ne sommes pas équipés pour, nous repartons vers le col.
En descendant nous n’empruntons pas le sentier mais tirons direct vers l’ouest. Nous passons au SA4 (L201) et le revisitons. Rien de plus, à part des grenouilles au fond, terminé, pas de vent, c’est un puits à neige.
Nous trouvons (ou retrouvons) un autre petit départ qu’il faudra descendre, vu sur 5 ou 6 mètres. Ce sera pour une autre fois, le brouillard nous rejoint, il est temps de rentrer.

Alain M

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