CL 3 en coup de vent

Samedi 9 janvier 2016
Il n'y a presque plus de neige sur les hauteurs du massif et ce samedi ne semble pas trop pourri aussi nous en profitons pour aller tenter notre chance au CL3 (Anthony, Étienne, Sandrine et Patrick).
Partis de la barrière du Bergons à 9 h, nous n'aurons même pas l'occasion de mettre une fois les pieds dans la neige. Il reste bien quelques taches ici ou là, mais seulement dans certains creux bien protégés. En revanche, les pertes à Andore et au col d'Espadres coulent bien. 
Comme la dernière fois, le trou aspire bien et cette constance du courant d'air a de quoi nous rendre optimistes. Nous ne traînons pas et en moins d'un quart d'heure nous sommes  à notre terminus (-28 m). 

Le méandre ouvert en décembre,
beaucoup plus large qu'il n'y paraît...
 
Le puits que nous avions ouvert lors de la sortie précédente nous retient un moment car de gros blocs menacent de tomber. Il faut donc équiper de manière à les éviter le plus possible.
Douze mètres plus bas, nous nous retrouvons sur un palier, au bord d'un second puits avec une bonne résonance. Mais celle-ci est trompeuse car le puits ne fait qu'une quinzaine de mètres.

  Le P.15 à -41 m
 Il s'agit d'une grande diaclase rejoignant, en amont, la base d'un puits remontant légèrement actif. En aval (-55 m), la fissure se pince sur 2 à 3 m en profondeur, mais dessous cela semble plus large et les cailloux chutent de 4 à 5 m. Ce n'est pas gagné, mais il y a toujours le courant d'air qui est très marqué. Nous épuisons nos deux batteries pour agrandir le passage mais il faudra prévoir encore une bonne séance pour accéder à la suite. La topo est faite en remontant. 

Le pincement à -55 m

 Globalement le trou suit une fracture NW-SE en s'affranchissant du pendage qui est pourtant très marqué (env. 50 à 60°) et de direction E-W. Il se développe sur une centaine de mètres en colimaçon et ainsi le terminus se situe quasiment à la verticale de l'entrée.

Patrick

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