La largitude, ça n'existe pas....


Samedi 18 avril, William, Jean Claude, Étienne, Joël et Alain M. Gouffre Mariléa.
Toute la semaine nous avons "gambergé" sur ces 11 secondes de chute et c'est bien sur avec joie que nous nous retrouvons ce samedi matin chez notre ami Jean Claude.
Nous préparons le matériel qui sera nécessaire à la descente de ce fameux puits. Nous avons en plus comme objectifs et intention, d'équiper toutes les parties craignos de la progression jusqu'au point bas connu. Nous comptons entre autre supprimer de la topographie le mot étroiture afin que chacun puisse y aller sans appréhension de quoi que ce soit.
Montée classique par le sentier du Bénac, le beau temps est de la partie, les orchidées sont fleuries et donnent des couleurs aux pelouses.


C'est bien sur un peu raide lorsque nous quittons le sentier classique mais cela ne dure pas et nous arrivons rapidement au bord de la cavité.
Le puits d’entrée est équipé en dur et c'est la descente, Étienne en tête suivi de William qui connait la cavité.
Nous shuntons la première étroiture avec une corde de 12 mètres et mettons en sécurité le passage au dessous. C'est ensuite une descente classique puis l'aménagement d'un autre passage, la massette faisant des siennes.
Nous arrivons à "l'étroiture" de la cavité. C'est un amas de blocs ou il faut ramper au dessous en partant les pieds les premiers, se retourner, se contorsionner et déboucher difficilement dans un départ plus important. Nous nous attelons au travail et après 4 pailles et 100 coups de massettes, il ne reste qu'un vague souvenir du passage. Du beau boulot.
Après un casse croute réparateur, c'est la descente du P12, lui aussi rééquipé en dur et nous arrivons au terminus, dans cette méga fracture où se développe la cavité.
Les cailloux lancés au fond de celle ci descendent effectivement très loin, après de multiples rebonds.
Nous décidons d'équiper sur la partie la plus large de la fracture (60 cm maxi). C'est la descente pour une première tirée de 6 mètres, la pose d'un nouveau relais puis encore 6 mètres mais là il faut se rendre à l'évidence, nous ne pouvons passer, c'est trop étroit. Le phare fait cependant apparaitre une portion plus verticale qui pourrait être un vrai puits mais avant de l'atteindre, des travaux percutants seront nécessaires.

Étienne qui était en tête remonte en raclant la paroi. C'est terminé pour aujourd'hui, la suite, ce sera pour une autre fois mais avec des travaux d'envergure sur au moins 3 mètres.
Nous y reviendrons, le jeu en vaut la chandelle comme l'on dit.

Alain M



Commentaires

  1. Allez, on y crois ! Des dizaines de mètres supplémentaires nous attendent plus bas, j'en suis sûr. Cette cavité n'a pas finie de nous réserver quelques belles surprises.
    Nous comptons sur les "Désobeurs", pour nous ouvrir prochainement le passage et nous serons fixés !

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