La largitude, ça n'existe pas....
Toute la semaine nous avons "gambergé"
sur ces 11 secondes de chute et c'est bien sur avec joie que nous nous
retrouvons ce samedi matin chez notre ami Jean Claude.
Nous préparons le matériel qui sera
nécessaire à la descente de ce fameux puits. Nous avons en plus comme objectifs
et intention, d'équiper toutes les parties craignos de la progression jusqu'au
point bas connu. Nous comptons entre autre supprimer de la topographie le mot
étroiture afin que chacun puisse y aller sans appréhension de quoi que ce soit.
Montée classique par le sentier du
Bénac, le beau temps est de la partie, les orchidées sont fleuries et donnent
des couleurs aux pelouses.
C'est bien sur un peu raide lorsque nous quittons le sentier classique mais cela ne dure pas et nous arrivons rapidement au bord de la cavité.
Le puits d’entrée est équipé en dur
et c'est la descente, Étienne en tête suivi de William qui connait la cavité.
Nous shuntons la première étroiture
avec une corde de 12 mètres et mettons en sécurité le passage au dessous. C'est
ensuite une descente classique puis l'aménagement d'un autre passage, la
massette faisant des siennes.
Nous arrivons à
"l'étroiture" de la cavité. C'est un amas de blocs ou il faut ramper au
dessous en partant les pieds les premiers, se retourner, se contorsionner et déboucher difficilement dans un
départ plus important. Nous nous attelons au travail et après 4 pailles et 100
coups de massettes, il ne reste qu'un vague souvenir du passage. Du beau
boulot.
Après un casse croute réparateur,
c'est la descente du P12, lui aussi rééquipé en dur et nous arrivons au
terminus, dans cette méga fracture où se développe la cavité.
Les cailloux lancés au fond de
celle ci descendent effectivement très loin, après de multiples rebonds.
Nous décidons d'équiper sur la
partie la plus large de la fracture (60 cm maxi). C'est la descente pour une
première tirée de 6 mètres, la pose d'un nouveau relais puis encore 6 mètres
mais là il faut se rendre à l'évidence, nous ne pouvons passer, c'est trop
étroit. Le phare fait cependant apparaitre une portion plus verticale qui
pourrait être un vrai puits mais avant de l'atteindre, des travaux percutants
seront nécessaires.
Étienne qui était en tête remonte
en raclant la paroi. C'est terminé pour aujourd'hui, la suite, ce sera pour une
autre fois mais avec des travaux d'envergure sur au moins 3 mètres.
Nous y reviendrons, le jeu en vaut
la chandelle comme l'on dit.
Alain M
Allez, on y crois ! Des dizaines de mètres supplémentaires nous attendent plus bas, j'en suis sûr. Cette cavité n'a pas finie de nous réserver quelques belles surprises.
RépondreSupprimerNous comptons sur les "Désobeurs", pour nous ouvrir prochainement le passage et nous serons fixés !