Voyage dans le temps
Dimanche 17 novembre. Jean Marc et Véro.
Une grimpette dans la neige, puis une descente en rappel pour arriver, les mains gelées malgré les gants à..... un petit trou de rien du tout; une étroiture de départ avec un courant d'air et de très belles stalactites de glace qui barrent l'entrée....
Cela n'avait rien de bien engageant. On pose la corde (60m), et hop c'est parti: un ressaut, un autre, un plancher, le vide, des étais partout c'est la zone Mikado.
Le but du jeu est de passer entre les étaies,
quelques mètres de travers banc et hop une autre descente,j'y vais, on verra
bien où la corde s’arrêtera. Ça parpine dur: un bloc part et j'entends un gros
"ploufff", je me retourne face au vide et je vois un magnifique lac souterrain
sous mes pieds (j'en avais rêvé de voir ça un jour). J'étouffe un YESSSSSSSSSSS
pour laisser le plaisir de la surprise à Jean Marc et me met à l’abri ; il arrive tout aussi émerveillé que moi.
Nous l'appellerons la zone du lac clair . On se dit que vraiment c'est
génial d'avoir trouvé ce coin et qu'on à bien fait de venir. On remonte alors une petite trémie , je descends une petite cascade pour jeter un
coup d’œil à l'autre bout du lac, passe sous un bloc, un laminoir et je hurle à Jean Marc ""yaouuuuuuuuuuuuuuuu" ça passe :c'est l'autoroute",on
y est! : des échangeurs,des carrefours à n'en plus finir , des laquets d'un bleu cyan profond , des coulées d'émaux blanc , des
panneaux de signalisation pour ne pas se perdre...
On croyait avoir tout vu et bien non , nous arrivons à la gare , des
aiguillages des machines d'un autre temps ; Jean Marc et moi les yeux
écarquillés de voir tous ces objets témoin d'une histoire humaine forte que nous voyons
se dérouler dans notre imaginaire ; du pur bonheur !
Des espaces
démesurés,de merveilleuses machines, des couloirs à n'en plus finir...Une palette, que
dis-je un concert de couleurs, des ocres, bleu ,rose, noir, blanc et j'en oublie .Nous nous retrouvons à nous promener dans un tableau de
peintre et jouer avec les couleurs.
Mais l'heure tourne et il faut penser à
remonter. Pourtant aucun de nous 2 n'a envie de repartir. Nous remontons donc à la surface juste avant la nuit
qui nous rattrapera sur le chemin du retour .
Un enthousiasme qui fait plaisir ! Merci de nous l'avoir fait partager !
RépondreSupprimerC'est vrai que l'on s'est éclaté, l'après-midi n'a pas suffit et une journée serait juste. On pourrait même faire du bateau et probablement sortir plus loin.
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