Ehujarre, la sortie mensuelle
Le rythme d'un
bain de siège par mois semble être tenu, comme sur une ordonnance et en cette
fin novembre une nouvelle visite de travail s'impose dans notre souffleur
préféré.
Nous sommes 4,
sans compter l'eau qui s'invite à la sortie mais comment l'en empêcher ?
La neige est légèrement
présente à l'entrée de la cavité mais il n'en tombe plus et à priori c'est le
beau temps qui revient, sur!
Patrick et
Sandrine ont ressorti des penderies leur vielles combinaisons texair, bizarre, bizarre.
Gilbert et ma
pomme avons nos combinaisons classiques, même que la mienne n'a plus de
renfort au derrière, on verra bien.
L'équipement est
rapide, il ne fait pas chaud dehors et on devrait être bien mieux à
l'intérieur!
Hélas il est
bien connu qu'en hiver le trou aspire et aujourd'hui n'échappe pas aux autres
jours. Le courant d'air glacial s'enfonce dans la galerie, nous balayant et
nous rafraichissant à souhait.
A remarquer que
sur les 30 premiers mètres, la cavité est complètement sèche, c'est chouette.
Hélas, au
passage du premier soupirail qui donne sur une suite un peu plus naturelle,
l'eau est bien là, qui coule tranquillement. Le premier ramping nous donne déjà
une bonne impression.
Heureusement,
ensuite c'est un peu plus grand et on se relève, on marche normalement, pas à 4
pattes ou en rampant.
On atteint la
rotonde, petite galerie perpendiculaire où l'on se tient debout, cote à cote
mais surtout à l'abri du vent. C'est très important.
On se réparti
les taches, on défait les kits et on se met en place.
Le chantier est
très simple : déplacer des blocs sur plus de 20 mètres dans une galerie avec un passage en chicane,
où l'on est allongé, le cul dans l'eau pour certain, avec impossibilité de se
retourner, à l'aide d'une corde et de 2 bidons servant de petit chariot.
Facile, non.
Et c'est parti
pour une séance : Gilbert à toi, Ok, crac crac, le chariot bidon part. Sandrine
à toi, crac crac, le chariot repart après avoir changé de corde. Alain à toi et
le chariot vide revient, au passage il flotte au niveau du sol, et oui, il y a de
l'eau.
Cela va durer,
durer jusqu'à une petite pose pour le paillage qu'a préparé Patrick. Ouf, un peu
de repos.
Et cela reprend,
uniquement ponctué par le casse croûte, dans la rotonde qui sert de salle à
manger mais dont la taille rétrécie comme une peau de chagrin, blocs de
cailloux oblige.
Mais le point
très positif, c'est que le travail avance et même très bien. La grande lame
(voir CR d'octobre) n'est presque plus qu'un souvenir et après, la fissure
semble une nouvelle fois s’agrandir.
Ce sera le froid
qui nous aura et nous fera remonter, d'ailleurs cela fait 8 heures de travail,
bien suffisant.
Nous débauchons,
Gilbert et moi, en remontant nos kits et les batteries vides mais
pas moins lourdes.
Sandrine et
Patrick nous rejoignent quelques minutes plus tard, il fait noir mais il ne
pleut pas.
Retour à la
frontale pour un bon repas chaud et une bonne nuit réparatrice à Arakoreix.
A suivre...
Alain M
Brrrrrr...
RépondreSupprimerFaut que je retrouve ma texair........
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