Ehujarre, la sortie mensuelle


Lundi 25 novembre, Patrick, Sandrine, Gilbert et Alain M.

Le rythme d'un bain de siège par mois semble être tenu, comme sur une ordonnance et en cette fin novembre une nouvelle visite de travail s'impose dans notre souffleur préféré.
Nous sommes 4, sans compter l'eau qui s'invite à la sortie mais comment l'en empêcher ?
La neige est légèrement présente à l'entrée de la cavité mais il n'en tombe plus et à priori c'est le beau temps qui revient, sur!
Patrick et Sandrine ont ressorti des penderies leur vielles combinaisons texair, bizarre, bizarre.
Gilbert et ma pomme avons nos combinaisons classiques, même que la mienne n'a  plus de renfort au derrière, on verra bien.
L'équipement est rapide, il ne fait pas chaud dehors et on devrait être bien mieux à l'intérieur! 
Hélas il est bien connu qu'en hiver le trou aspire et aujourd'hui n'échappe pas aux autres jours. Le courant d'air glacial s'enfonce dans la galerie, nous balayant et nous rafraichissant à souhait.
A remarquer que sur les 30 premiers mètres, la cavité est complètement sèche, c'est chouette.
Hélas, au passage du premier soupirail qui donne sur une suite un peu plus naturelle, l'eau est bien là, qui coule tranquillement. Le premier ramping nous donne déjà une bonne impression.
Heureusement, ensuite c'est un peu plus grand et on se relève, on marche normalement, pas à 4 pattes ou en rampant.
On atteint la rotonde, petite galerie perpendiculaire où l'on se tient debout, cote à cote mais surtout à l'abri du vent. C'est très important. 
On se réparti les taches, on défait les kits et on se met en place.
Le chantier est très simple : déplacer des blocs sur plus de 20 mètres dans une galerie avec un passage en chicane, où l'on est allongé, le cul dans l'eau pour certain, avec impossibilité de se retourner, à l'aide d'une corde et de 2 bidons servant de petit chariot. Facile, non.
Et c'est parti pour une séance : Gilbert à toi, Ok, crac crac, le chariot bidon part. Sandrine à toi, crac crac, le chariot repart après avoir changé de corde. Alain à toi et le chariot vide revient, au passage il flotte au niveau du sol, et oui, il y a de l'eau.
Cela va durer, durer jusqu'à une petite pose pour le paillage qu'a préparé Patrick. Ouf, un peu de repos. 
Et cela reprend, uniquement ponctué par le casse croûte, dans la rotonde qui sert de salle à manger mais dont la taille rétrécie comme une peau de chagrin, blocs de cailloux oblige.
Mais le point très positif, c'est que le travail avance et même très bien. La grande lame (voir CR d'octobre) n'est presque plus qu'un souvenir et après, la fissure semble une nouvelle fois s’agrandir.
Ce sera le froid qui nous aura et nous fera remonter, d'ailleurs cela fait 8 heures de travail, bien suffisant.
Nous débauchons, Gilbert et moi, en remontant nos kits et les batteries vides mais pas moins lourdes. 
Sandrine et Patrick nous rejoignent quelques minutes plus tard, il fait noir mais il ne pleut pas.

Retour à la frontale pour un bon repas chaud et une bonne nuit réparatrice à Arakoreix.

A suivre...

Alain M



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