26 ans et 40 mois...

Weekend Co-J régional à la Coume du 2 et 3 novembre. Par Anaïs.
Ma participation est tolérée en raison de mon âge déjà avancé !!
Les week-end Co-J sont toujours l'occasion de pratique intensive, de découverte de belles cavités et de rencontres sympas. Celui-ci ne fait pas défaut !
Nous sommes deux à avoir 26 ans et quelques mois, tous les autres participants sont jeunes, beaucoup entre 12 et 16 ans ; cela fait plaisir de voir ce sport partagé par tant de générations. La relève s'avère très brave, les jeunes exécutent « les commandes » d'équipements sans que cela leur pose de problème : là tu poses un rappel, une dév', un fract... Rien ne leur fait peur. Peu de questions, ils maîtrisent (malgré quelques remaniements) !
Aux côtés des jeunes, des cadres dévoués et doués, des initiateurs aguerris, des moniteurs tout jeunes stagiaires. Ils donnent de leur temps, partagent leurs connaissances pour que tout le monde prenne du plaisir. Je suis admirative et apprécie ces dons.
Puis un duo de choc aux cuisines, ce qui nous donne aussi du baume au cœur quand il fait froid, que la fatigue sous terre se fait sentir ou que l'effort s'intensifie. Samedi après-midi, au cœur de la traversée Henne Morte-Comingeois, nous aurons ainsi entendu une bonne dizaine de fois « Ah ! Vivement ce soir la blanquette !! », même si nous étions fort bien au milieu des rappels, des crapahuts et des chemins qui mènent tous à Rome (phase préférée de Jean-Phil) mais pas forcément à la sortie !!
Vendredi et dimanche, des sorties « doubles » : Vendredi « Raymonde-Du Plessis » et dimanche « Les Indomptables-Hérétiques ». Les uns entrent d'un côté, les autres de l'autre et les groupes se croisent au milieu. Chacun équipe la première partie puis déséquipe la deuxième partie faite par l'autre. Cela laisse libre court aux commentaires « mais ! Il sert à rien ce nœud », « la dév posée ici nous aurait éviter de nous mouiller autant !! ». Chacun ses choix et en matière d'équipement, je découvre les multiples possibilités qui s'offrent à nous : Réfléchir à l'entrée, aux frottements mais aussi à la sortie, à la taille des participants, au confort-inconfort...
Les bois sont magnifiques en cette période. Nous prenons parfois le temps de les apprécier (à la recherche de l'entrée de Henne Morte) ou moins (dimanche la pluie nous tient compagnie, ce qui intensifie notre rythme de marche). Le spectacle, sous terre comme sur terre, est exquis.
Je rentre donc dimanche soir, toute tachetée de bleus et courbaturée mais heureuse, avec la sensation d'avoir progressé et l'envie d'y retourner. Vite !!

Commentaires

  1. Il ne faut pas confondre banquette (d'une méandre) avec blanquette, même s'il y manque les ailes !

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  2. Je reconnais, tu sors du Trou des Italiens et tu n'avais pas 26 ans...

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