Vers le col de Sanguinet
Samedi 16 mars 2013 :
Les rafales de neige entrecoupées d'averses de pluie et aucune annonce d'amélioration dans les bulletins météos nous ont contraints à opérer un repli stratégique de la Cantabria vers le Béarn ensoleillé (Patrick et Sandrine). Afin de profiter encore des derniers jours de congé nous contactons Bubu et Jean-Claude pour nous donner un peu de grain à moudre. La neige est tombée en plaine et avec le redoux annoncé nous préférons rester dans les parties basses. Ça tombe bien car nos deux compères ont plusieurs trous s'arrêtant sur étroitures du côté du col de Sanguinet (versant nord des Nabails). Voir C.R. des 2 et 11 mars derniers
Le premier, le gouffre de Sanguinet est un puits en diaclase élargi sur près de 4 m. La suite est étroite mais semble pénétrable. Nous optons pour la technique légère, ancienne, mais efficace : un nœud de chaise autour de la taille et descente en escalade assuré par le coéquipier (ici, une coéquipière). A - 4 m, il faut un peu décompresser mais ça glisse tout seul. Dessous c'est à peine plus grand mais à -11 m la diaclase se pince complètement. Pas le moindre zef en vue. La remontée est un peu moins cool mais ne pose pas de vrai problème.
Le gouffre de Sanguinet
Nous nous dirigeons ensuite vers la tute du Barrot. Ce n'est pas très gros non plus et dans l'étroiture très ponctuelle qui barre l'entrée, on apprécierait d'avoir une ou deux côtes en moins. Derrière, c'est grandiose, on tient debout et on peut même faire 3 ou 4 pas avant d'arriver sur le pincement final. Les deux visées topo sont relevées avec soin ; ça va il n'y aura pas trop de travail de report.
Pour terminer, il nous reste un petit trou à voir du côté de la grande doline sous la ferme Loustalout : le CB 122. Ici aussi, on ne fait pas dans le grand volume, en plus, ce petit gouffre semble plutôt être un décollement qu'un véritable conduit karstique. Il faut à nouveau se contorsionner pour parvenir au bas du ressaut d'entrée à -4 m. Il n'y a rien de plus à voir mis à part quelques vieux tessons de bouteilles.
La spectaculaire entrée du CB 122
Nous en restons là pour aujourd'hui. Nous n'aurons pas trop usé le perfo, ni les batteries, la masse, le burin qui commencent à peser sérieusement lourd dans nos sacs.
Demain sera un autre jour...
Patrick
Reste plus que le Trou Yarou dans le coin, sur que c'est là que ça va passer !
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