Boutils, quelques trous de plus
Jeudi 21 mars :
C'est le printemps et pendant qu'Alain et Jean-Luc pattassent dans 3 m de neige du côté d'Espadres, nous montons au sec vers les Boutils (Patrick et Sandrine). Le but est de revoir le gouffre BO 27 (ex B.8). Malheureusement, il n'y a pratiquement pas d'air à l'entrée, dommage. Nous ne connaissons pas le trou qui avait été exploré en août dernier (voir compte rendu), mais nous n'avons pas trop de mal à retrouver les équipements en place et en complétant avec 2 ou 3 sangles, nous sommes rapidement au bas du puits d'entrée (-22 m env.). Un petit soupirail remontant communique avec une belle cheminée haute de 18 m. Le peu d'air que nous ressentons vient en partie d'un étroit méandre, presqu'entièrement bouché par la calcite. De ce côté là, il n'y a pas grand chose à faire. Nous refaisons ensuite l'escalade de la cheminée. Sept mètres plus haut, nous retrouvons le méandre découvert par nos prédécesseurs. En fait, celui-ci se dédouble rapidement. Le premier se pince et devient totalement impénétrable en revanche, au fond du second, un passage étroit nous amène au bord d'un ressaut de 3 m impénétrable en son sommet. Dessous c'est plus grand. Une paille devrait suffire. Au bas, on devine la suite, étroite, mais les cailloux tombent de plusieurs mètres. Nous ne sommes pas outillés mais pas de doute, il faudra revenir. Du coup nous laissons le trou équipé et remontons en faisant la topo.
L'entrée du BO 27 (B.8)
Nous allons ensuite vers le col pour voir deux trous repérés de longue date. Le premier souffle un peu. Ce n'est vraiment pas large et deux mètres plus bas cela devient franchement étroit. Il est possible que quelqu'un soit passé, mais ce ne devait pas être un rugbyman... Quelques pailles devraient régler le problème car derrière c'est plus gros et les cailloux chutent d'une dizaine de mètres.
Le second trou est profond de 3 mètres, et au bas, une fissure le long du remplissage se prolonge par un ressaut de 4 à 5 m qui semble légèrement plus large. Mais il n'y a pas le moindre courant d'air.
Pour terminer nous allons voir la grotte de Bérouède qui, en fait, n'a rien d'une grotte. C'est un puits en diaclase profond de plus de 20 m mais sans aucune suite.
La suite au prochain numéro.
La grotte de Bérouède (sic)
Patrick
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