Visiteurs, le bagne...

Samedi 30 novembre 2024

Ce matin, il fait beau et doux, une météo qui ferait oublier que l'hiver est proche. Bien sûr, le vallon et le sentier d'accès aux Visiteurs resteront à l'ombre toute la journée mais l'ambiance plutôt printanière rend la montée moins rude. Nous sommes 3 au départ de la carrière (Thibault, Pascal et moi). Jean Noël, qui vient de beaucoup plus loin, nous rejoindra dans le trou plus tard. Celui-ci aspire très nettement ce qui est véritablement une chance à cette époque. En plus, les niveaux d'eau sont assez bas et le ruisselet coule modérément. 

Cela fait un certain temps que nous n'étions pas venus et nous redécouvrons le méandre dans toute sa splendeur, c'est à dire étroit et malcommode. D'ailleurs, celui-ci aura raison de la motivation de Pascal qui préfère renoncer après le énième coude que nous nous étions pourtant promis d'aménager. Peu avant le fond ce n'est vraiment pas très large et avec Thibaut nous sommes d'accord pour attaquer les travaux ici afin de rendre les allers-venus moins pénibles. Le problème crucial est d'agrandir sans générer trop de gravats car il n'est pas question de les remonter. Nous nous en sortons pas trop mal malgré la présence d'un gros bloc qui oblige à se contorsionner. "On s'en occupera une prochaine fois" mais à ce rythme le programme de la prochaine fois risque d'être chargé. 

Derrière, c'est un poil plus large et nous pouvons avancer de près de 2 m sans intervenir. Le resserrement suivant est ponctuel et nous ne négocions avec deux assauts successifs. Jean-Noël nous rejoint à ce moment et prend le relai au perfo. La suite est à nouveau pénétrable et nous parvenons à une sorte de diffluence. A droite, l'actif disparaît dans un méandre presque franchissable mais qu'il faudra "aménager". Cela semble un petit peu plus confortable derrière (????). A gauche, un laminoir creusé par un drain parallèle se poursuit par un boyau pentu dont nous avons bien du mal à évaluer l'ampleur. Là aussi il faudra être persuasif... A priori, les deux sont parallèles et devraient se rejoindre plus bas et peut-être que leur confluence pourrait contribuer à l'agrandissement du conduit (on a le droit de rêver). En tout cas, toujours pas de puits ou ressaut en vue, le méandre s'enfonce doucement dans le massif...

Il est prés de 15 h lorsque nous quittons le fond. Nous avons une réunion du club en fin d'après-midi avec le traditionnel repas qui va avec, et pas question de manquer ça. Au retour, le méandre, qui doit désormais faire une bonne trentaine de mètres nous semble bien long et avec la pente qui s'accentue, il serait intéressant d'en faire la topo. Ce sera aussi pour une prochaine fois.

Affaire à suivre....

 

Patrick