Déséquipement du Bassia

11 novembre, fin des hostilités au Bassia ! 

Cette fois-ci c'est terminé pour de bon et il n'y a désormais plus de cordes dans le Bassia. Pour venir à bout du déséquipement, nous étions pas moins de 12, venus d'un peu partout (31, 32, 65) et d'au moins 6 clubs différents. Je ne les citerai pas, on s'en fiche un peu car avant toute chose, c'était une bande de copains, contents de se retrouver même si l'objectif pouvait sembler un peu rébarbatif (José, Damien, Adrien, Benoît et Anne, Philippe, Rémi, Marc, Tot, Jean-Noël, Gabriel et Patrick). 

La journée a débuté tôt le matin, dans la brouillasse. Les plus jeunes (ceux qui sont capables de tirer de très gros sacs !) sont entrés dans le trou vers 7 h, suivis à intervalles réguliers par le gros de la cavalerie constitué d'équipiers un peu moins affûtés et sans doute un peu plus abîmés par trop d'années de spéléo. Tout ce beau monde s'est reparti dans la cavités, aux points stratégiques classiques, puits du Lac, salle à manger, salle de Paques. Les "djeunes" n'ont pas traîné et les sacs ont commencé à repartir vers la surface, tranquillement mais sûrement et surtout dans une bonne humeur qui donnait des ailes à ces kits bourrés de corde et de quincaillerie usagée. Il y avait bien quelques fardeaux "empoisonnés" comme celui contenant une énorme "bite à carbure" qui tronait au beau milieu de la salle de Pâques ou celui que Benoît avait rempli avec le fil téléphonique datant des explos des années 90 (une véritable enclume !!!). 

Vers 16 h, tout le monde était dehors et nous avons même eu le temps de lover les cordes, enlever les amarrages et faire un premier bilan. Autant dire que celui-ci n'est pas fameux car les cordes affichent des années de mise en service datant d'au moins 10 ans, le record étant la corde du P40 datant de 1991. Elles partiront donc au rebus, au plus grand plaisir des agriculteurs qui en hériteront.

Maintenant nous allons pouvoir passer à autre chose, les idées ne manquent pas, et le soir, au restaurant certains commençaient déjà à en poser les premiers jalons. Affaire à suivre donc...


 

Patrick

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