Un amont dans l'aval du Sousbet

Samedi 24 octobre

(Pascal, Sandrine et Patrick)

Les conditions sont idéales pour retourner en aval du Sousbet où il restait quelques escalades à réaliser. La température est clémente, c'est bon pour les courants d'air. Les niveaux d'eau sont bas et donc il n'y aura pas trop d'eau dans les puits.
A l'entrée, le courant d'air soufflant est marqué. Et au niveau du ruisseau (-25 m) celui-ci aspire nettement vers l'aval. Tout est normal.

Les belles marmites avant le sommet du P.11
Dans le ruisseau, peu avant les premiers puits
 

Comme prévu, le niveau est bas et les puits ne mouillent pas du tout. Pascal en profite pour découvrir les parties les plus amples de la cavité, qu'il ne connaissait pas.
Parvenus au terminus de -94 m nous commençons par faire l'escalade à l'extrémité de la galerie remontante. Pendant ce temps, Pascal en profite pour désobstruer un petit soupirail argileux derrière lequel on distingue du noir. 

L'escalade (7 m) est rapide. Deux goujons, une sangle sur une concrétion et me voici dans un joli méandre en trou de serrure. 

Le court méandre au sommet de l'escalade de 7 m.

Pas de doute sur le courant d'air : ici, il aspire très nettement.  Sandrine me rejoint tandis-que Pascal continue de s'acharner sur son talus d'argile. Quelques mètres plus loin nous tombons sur un beau puits de 9 m qui se prolonge assez loin en hauteur. Au bas, celui-ci recoupe une étroite diaclase inclinée et humide. 

 

Le P.9 (-95 m)

Les parois sombres, très sculptées facilitent la descente mais à mi hauteur, des traces d'argiles indiquent clairement que quelqu'un est déjà passé par ici. En fait, nous venons de jonctionner avec le boyau que Serge avait forcé lors de notre dernière venue et l'endroit ressemble parfaitement à la description qu'il en avait faite. Nous poursuivons la descente de la diaclase et 13 m plus bas, nous parvenons dans le lit d'un petit ruisseau. L'amont se heurte rapidement à une trémie tandis que l'aval, parfaitement rectiligne, se prolonge sur une dizaine de mètres jusqu'à un passage trop resserré pour passer. Plus loin cela semble à peine plus large (?) mais il n'y a pas d'air.

Du coup, nous en concluons que le courant d'air s'échappe probablement dans les hauteurs du puits.  Revenus au sommet de ce dernier, cela se confirme nettement et nous sentons bien le vent partir en direction d'un conduit à l'origine du creusement du puits. Ce n'est pas tout prés (traversée montante d'une dizaine de mètres) et nous n'avions pas prévu de faire une escalade aussi longue. Rapidement nous épuisons nos derniers ancrages. Il faudra encore revenir....

De son côté, Pascal, après nous avoir rejoints, a réussi à ouvrir un passage dans sa lucarne d'argile. C'est plus grand derrière et il y a un puits. Mais hélas, au bas nous reconnaissons la galerie par laquelle nous sommes venus. Dommage...

Le couvre-feu étant entré en vigueur dans le département, nous devons faire demi-tour car pour Pascal le retour à la maison nécessite beaucoup plus de temps que pour nous. Nous ressortons vers 18 h 15. 

Dans le P.5 à -45 m
 

 

Patrick

 

Commentaires

  1. Avec un peu de chance, cet amont de l'aval ira peut être jusqu'à la surface.

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  2. Effectivement Alain, elle n'est pas très loin... Il va falloir envoyer notre limier favori pour dénicher un trou souffleur.

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    1. Le trou de la ferme Escot et son courant d'air ???

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    2. La Tute à Jules Mengelle ! Cela restera en famille.

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