A la recherche de l'Amont de l'aval
En effet, notre Président doit prendre la parole ce soir et l'explosion de la deuxième vague nous fait craindre un nouveau confinement.
Suite à la découverte de " l'Amont de l'aval " dans le Sousbèt (voir ICI) , il s'avère que le terminus ne serait qu'à une trentaine de mètres de la surface et le courant d'air pourrait indiquer une sortie proche. Il nous faut donc ratisser toute la zone à la recherche de trous souffleurs. Nous partons de la ferme Escot. Le temps est mitigé, très peu propice aux courants d'air et c'est d'ailleurs ce que nous constatons en passant au trou de la ferme Escot puis au trou de la Doline. On arrive enfin sur zone (merci IphiGéNie) et on ratisse dans tous les coins : au dessus du sentier, sous le sentier...rien, de rien de rien.
Tant qu'à être là, nous montons jusqu'au gouffre de Surcacha, environ 100 mètres plus haut, qui pourrait aussi être une entrée du système (voir ICI) . Mais là encore, contrairement aux fois précédentes, pas du tout de courant d'air. Il n'est donc pas nécessaire de descendre aujourd'hui pour voir si on n'aurait pas oublié quelque chose dans ce joli gouffre prometteur.
Tant qu'à être là, 200 mètres plus haut se trouve la tute de Paloumère...à ce petit jeu, on va finir par se retrouver au sommet ! C'est raide, parfois très raide, mais on arrive du premier coup à l'entrée de la tute...étroite sur au moins 6 mètres où il semblerait y avoir un élargissement... sans trop y croire, Jean Claude donne quelques coups de pioche au niveau de l'emplacement supposé de l'élargissement mais les cloches des églises de Saint Pé et Rieulhès nous rappellent qu'il est midi et le casse croûte est le bienvenu !
Et à part le casse coûte, rien à se mettre sous la dent. On parle de changer de secteur, aller du côté de l'Ariousec ou de la Génie Longue où nous avons d'autres objectifs intéressants mais en descendant, nous irons revoir la grotte du Pont des Castagnets...et puis peut être que l'on trouvera quelques cèpes !
Jean Claude est devant , comme d'habitude, et redescend tout schuss dans ces bois qu'il connait par cœur. On arrive rapidement dans la zone que l'on prospectait ce matin. Un arbre en travers, Jean Claude hésite entre passer dessous ou le contourner et finalement il se décide pour le contourner par le bas mais soudain il s'arrête, tous les sens en affût ! Il met sa main au sol et nous regarde avec un sourire ravi : un trou ! Et avec du courant d'air !Il n'est pas plus gros que le poing ce petit trou mais il souffle et il est super bien placé sur l'Amont de l'aval. Sans outils percutants il me semble difficile d'envisager aujourd'hui la désob mais Sandrine y croit ! Elle s'obstine, creuse et creuse encore. De temps en temps, sans trop y croire, on essaye de participer en coupant une racine ou en retirant un bloc....mais à force d'acharnement, le trou s'élargit. Patrick fait même un aller retour à la voiture pour récupérer du matériel plus efficace.
Ça y est, ça passe, descente de 3 mètres dans une faille qui fait bien 2 mètres de large, la galerie se poursuit en toboggan étroit où il faudra retirer facilement de la terre et des cailloux pour passer. Mais le temps a changé, il se met même à
pleuvoir, et le trou ne souffle plus.
Faudra y revenir rapidement ! Rapidement ? Pas si sur...Le Président vient de nous dire pas avant un mois! Ce sera le trou de la deuxième vague !
Bubu
Géniale découverte ! Le trou restera là à attendre les explorateurs...
RépondreSupprimerBravo pour cette belle découverte chargée d'optimisme ! Décidément le Sousbèt nous permet de rêver un peu durant chaque confinement... Faudra-t-il attendre un troisième confinement pour trouver la traversée de l'amont du Sousbèt ? Nous le saurons en Février 2021 (date estimée du 3eme confinement...) après avoir réalisé la traversée de l'aval bien évidement !
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