Madame est servie.... au Quéou.
Ce fut avec une joie immense que nous nous retrouvâmes en fin
d'après-midi caniculaire pour l'aventure "Quéou", Jean, Cindy, Caro
et moi-même.
Jean nous a montré le sommet où nous devions nous rendre avec
tout le bagage nécessaire à une nuitée, et déjà je suggérais de faire appel à
un ami pour un hélico. Faut dire que le dragon 64 à la classe... Mince, c'est
vrai qu'il a eu un petit accident. Va pour la rando alors !
Petite halte à la cabane de l'Aoulhet afin de se ravitailler
avant de partir à l'assaut du géant.
La fatigue montre son museau, mais vaille que vaille, nous
voulons dormir au fond !!
Bon clairement, on ne m'a pas entendue de toute la descente,
ce qui est rare. Pas de blague, pas de chanson, rien !
C'est complètement exténué que nous avons atteint la salle à
manger afin de monter le bivouac à 1h40.
Réveil à 8h. Jean nous fait le petit dej, servi directement à
nos duvets. Et hop, on repart. Bon, la fatigue est là. Les corps sont déjà un
peu meurtris. On se pose vraiment la question de notre présence dans ce lieu.
Nous faisons quelques pauses photos à la remontée afin
d'immortaliser ces concrétions qui nous fascinent tant, notamment à la salle du
"crounch".
Nous nous évertuons à éclairer les salles pour rendre hommage
à ces grands volumes qui contrastent tant avec les étroitures du méandre.
Nous sortons enfin de ce que nous qualifions de véritable
enfer, tant la progression en remontée est laborieuse, notamment avec les kits,
où clairement, il ne manquait à notre calvaire qu'une attaque de gnomes
bouffeurs de speleo.
Et là, alors que nous rêvions d'un peu de chaleur, où même
juste de douceur, un orage apocalyptique c'est abattu sur nous, avec grêle. On
aurait dit que l'âme du Quéou nous poursuivait et nous disait :" Ne
revenez plus jamais".... Bon, OK, nous ne reviendrons pas.
Une sortie MEMORABLE !
Une sortie MEMORABLE !
Bon, il faut quand même qu'à la prochaine assemblée générale,
on vous soumette une proposition. Nous voulons rebaptiser toutes les salles
"Jean". Jean porte les kits, Jean fait le repas, Jean a toujours un
encouragement. D'ailleurs, peut être que le nom du Quéou pourrait être remplacé
par "le gouffre Jean". Sa patience n'a d'égal que sa gentillesse.
Bon, c'est vrai qu'une fois à la voiture, on s'est dit qu'on
allait arrêter la spéléo, prendre le créneau du mercredi soir pour aller à la
zumba... Et en fait, une nuit après, la douceur de la couette retrouvée, nous
sommes de nouveau d'attaque pour des folies.
D'ailleurs, nous cherchons une âme pas très sûre de son karma
et qui souhaite un coup de pouce pour accéder assurément au paradis, afin de
nous accompagner pour la mythique traversée de la Pierre St Martin.
À bientôt dans de prochaines aventures.
Kat
Commentaires
Enregistrer un commentaire