LP 26, Soubet etc...
Samedi 30
mai
Ce samedi 30
mai, les objectifs sont nombreux.
Nous serons
maximum 10, afin de respecter les règles du confinement toujours en vigueur mais
qui commence à s’éloigner, on revit.
Il y aura trois
équipes, tout d’abord au Sousbet afin de continuer l’exploration du puits
entrevu à la sortie précédente, ensuite dans la même cavité la mise en sécurité
des concrétions et la délimitation des passages.
Dans le LP26 (Jean Claude, Bubu et Alain M)
Tout d’abord
nous agrandissons encore un peu l’entrée, on veux du confort, surtout si nous
devons y redescendre de nombreuses fois.

Un seul
relais sera suffisant pour atteindre le bas du puits.
Nous le
rejoignons. Une recherche systématique s’engage, ce n’est pas très grand mais
des départs dans plusieurs directions avec des remplissages bas de puits.

Bruno s’y
engage pendant que nous agrandissons un autre passage.
Ça y est j’ai
le vent, nous crie t’il.
Nous le
rejoignons rapidement et effectivement, par un passage faisant peut-être 20 cm
de diamètre, le vent arrive, soufflant, constant, comme pour nous indiquer la
suite.
De la boue,
de l’argile, de la marne, que cela va être beau ! Déjà ça colle aux gants,
ça nous colle à la combinaison, partout, partout.
Stoïque,
nous creusons tour à tour, nous nous passons des boules, on évacue dans un autre
coin ; Ce sera une désob à l’en glaise !
Et petit à
petit notre trou se fait. Patience, courage ; on peut enfin s’allonger,
difficilement, tête la première, et voir, voir. Ça remonte d’environ deux mètres,
ça souffle et au fond.. c’est noir.
Nous
continuerons un peu mais la faim se fait sentir, on a porté que de l’eau.
Nous
rejoignons les autres équipes, on mangera avec eux…
Alain M
Du côté du Sousbet
Tandis-que PMA, Gus et Joël partent devant pour équiper les puits du fond, avec Philippe et Sandrine nous suivons tranquillement en plaçant un balisage dans les zones sensibles. La tache n'est pas très aisée en raison de la taille modeste du conduit. Au passage nous nous enfilons dans l'amont qui reste très étroit malgré un courant d’air soufflant bien net. Plus loin, dans les passages étroits avant le terminus, nous apprécions le travail réalisé par Caroline, Sandrine et Marc qui étaient là mardi dernier et par la "seconde couche" effectuée par l'équipe qui nous précède. Philippe s'arrête là, préférant faire des photos dans la partie concrétionnée.
Arrivés au terminus topo, nous tombons sur Joël qui peste à cause de son éclairage défaillant. Il a du faire demi-tour et c'est rageant. Comme les autres ne sont pas trop loin devant nous, nous prenons le temps d'aller explorer ce qui nous semblait être un affluent. L'escalade pour l'atteindre est vite enlevée et au-dessus nous progressons d'une vingtaine de mètres dans un méandre bien formé. Un rideau de concrétions nous empêchera d'aller plus loin mais cela n'a pas vraiment d'importance car nous réalisons qu'il ne s'agit pas d'un affluent mais tout simplement de la partie supérieure du conduit principal que nous avions perdue peu avant les étroitures.
Arrivés au terminus topo, nous tombons sur Joël qui peste à cause de son éclairage défaillant. Il a du faire demi-tour et c'est rageant. Comme les autres ne sont pas trop loin devant nous, nous prenons le temps d'aller explorer ce qui nous semblait être un affluent. L'escalade pour l'atteindre est vite enlevée et au-dessus nous progressons d'une vingtaine de mètres dans un méandre bien formé. Un rideau de concrétions nous empêchera d'aller plus loin mais cela n'a pas vraiment d'importance car nous réalisons qu'il ne s'agit pas d'un affluent mais tout simplement de la partie supérieure du conduit principal que nous avions perdue peu avant les étroitures.
PMA et Sandrine tricotent au sommet du 3° puits
De retour au carrefour nous retrouvons Joël qui ronchonne toujours après sa lampe mais comme il est midi, ce n'est pas cette défaillance électrique qui va contrarier ses habitudes. Et c'est au milieu d'un impressionnant tas de victuailles que nous l'abandonnons pour rejoindre l'équipe de pointe. Au passage nous prélevons quelques tranches d'un très bon cake, histoire d’alléger le sac de notre camarade. Deux petits puits plus bas, nous retrouvons Gus et PMA qui équipent une nouvelle verticale. Mais à ce niveau, la roche localement marneuse ne facilite pas les choses. Finalement, PMA trouve un endroit à peu près sain pour placer un goujon.
Le départ du 3° puits
Nouvelle descente d'une petite dizaine de mètres. Au bas, Sandrine prend le relai et commence l'équipement du puits suivant, mais elle arrive en bout de corde à -63 m et sous les embruns de la cascade. Nous n'avons plus d'amarrage, mais une lucarne reste à voir. J'y retourne et je l'atteins après un pendule à répétition qui me ramène à chaque fois sous la douche. Sur mon perchoir, il y a un départ de galeries. La première, très argileuse, remonte et après avoir décrit une boucle, elle rejoint le sommet du puits, juste en face de notre équipement. La seconde est plus vaste et je m'arrête rapidement au sommet d'un petit ressaut argileux que j'hésite à descendre sans corde.
Nous remontons en faisant la topo et rencontrons Pascal qui est, lui aussi, venu visiter le Sousbet. C'est fou comme ça circule dans ce trou.....
Au départ du dernier puits (-51 m).
Patrick
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