22, v'la les filles...
Une sortie « Surprises »
Décidément,
rien ne se passe jamais comme prévu. Avec Caro nous avions décidé d'aller faire
un tour en vallée d'Ossau ce vendredi 22 novembre.
Comme
la météo s'annonçait plutôt correcte, le jeudi soir j'appelle Caro à qui je
propose d'aller au Maradéro. Après tout ce sera l'occasion aussi de profiter
d'une balade sur la montée. Mais Caro se demande s'il n'y aura pas de la neige.
Pour
le savoir je téléphone à Jean-Claude qui me confirme que non. J'en profite pour
me renseigner sur l'itinéraire car je ne sais plus très bien où se trouve la
cavité. Jean-Claude commence à m'expliquer puis me dit..rappelle moi demain
matin. Je vois si je peux vous y conduire.
Vendredi,
10 h 30 nous sommes 3 sur le départ. Direction le Maradéro...que nous
n'atteindrons jamais. Jean-Claude a été stoppé net dans sa montée par un trou.
Ce sera l'arrêt définitif !
On
grattouille un peu avant de jeter un caillou qui chute bien suffisamment pour
attiser notre curiosité. Ni une, ni deux, nous nous y mettons à 3 à gratter,
soulever des cailloux, arracher des racines et armés de bâtons nous creusons,
essayant de dégager un bloc en tête du puits.
Bref,
on fait ce qu'on peut avec les moyens du bord ! Le bloc est trop lourd, nous ne
parviendrons pas à l'enlever. C'est
alors que Jean-Claude trouve un second trou juste un peu plus haut.
La
même scène se répète : on gratte, on dégage cette nouvelle entrée. C'est un
puits, on y voit beaucoup mieux.
Le
test du caillou va nous montrer que le puits 1 et le puits 2 sont parallèles.
Caro veut tenter de s'engouffrer dans le puits 2 malgré un passage un peu
étroit. Jean-Claude, de son côté, est entrain de gratter un 3ème trou !
Ça ne
s'arrête jamais ! Je le rejoins et gratte à mon tour. Caro s'équipe.
Le
trou 3 n'est pas un puits, du moins au départ. Cela ressemble plus à un espèce
de boyau descendant. L'entrée s'agrandit plutôt bien et quand je me retourne,
Jean-Claude a ouvert un 4ème trou !
Un
magnifique puits apparaît. Caro renonce au trou 2 et part sur le 4. Au puits de
13 mètres va succéder un puits de 4 mètres en bas duquel la suite se rétrécie.
Peut-être l'entrée d'un autre puits ? Caro ne décèle pas de courant d'air. Mais
cela mériterait peut-être d'y retourner avec plus d'équipement.
Cette
aventure imprévue nous a pris du temps et il n'est plus question de rejoindre
le Maradéro. Nous ne connaissons pas assez le secteur pour un retour de nuit et
Jean-Claude va s'en aller. Il nous propose d'aller voir la grotte Malacau un
peu plus loin. C'est là que nous nous quittons. Après un bon thé chaud, Caro et
moi entrons dans le Malacau. Les premiers mètres sont jolis et piquants. Mes
gants sont restés à la voiture et je m'arrache les mains sur les choux-fleurs.
La corde est restée dehors et elle nous aurait été utile. Nous ferons un
demi-tour au ressaut avant de reprendre le chemin du retour. Ainsi s'est
achevée une bien belle et imprévisible journée.
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Sandrine
L.
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