La Pâle, bis repetita placent !*
Samedi 12 octobre en nocturne, Mac C et 5 jeunes.
La rentrée des classes, c'est terminé mais je persévère pour de nouvelles rentrées de futurs membres du club ! Ce soir-là j'accueille 5 jeunes lycéens de Tarbes et Lourdes, dont Paul, le fils d'amis lourdais.
* : « Deux Pâle ne font jamais mal »
La rentrée des classes, c'est terminé mais je persévère pour de nouvelles rentrées de futurs membres du club ! Ce soir-là j'accueille 5 jeunes lycéens de Tarbes et Lourdes, dont Paul, le fils d'amis lourdais.
Et puisque La Pale plait, plaisons-nous à y retourner !
Il fait bien nuit à 20h30 quand nous nous engageons sur le
sentier karstique avec cette joyeuse troupe. La traversée de la forêt de nuit
et bien fraîche fait partie de l'ambiance de la sortie.
En quelque sorte, Octobre noir et frais, après Octobre rose
chaud chaud chaud...(cf. www.cdsc65.org).
Les quelques centaines de mètres sont vite avalés, surtout
qu'ils sont agrémentés de pause technico-spéléo-scientifico-culturelles à la
Borne 109, à la Bouhadère (x 2) et à chaque entrée de la Pâle.
Au bout du sentier, chacun choisit son entrée et nous nous
plongeons tous dans le monde de la nuit souterraine.
C'est pour eux tous une première...
Leçon de choses sur le concrétionnement et la petite faune
de l'entrée, ramping dans les Salles Basses et nous voilà à admirer les traces
paléontologiques de griffades d'ours des cavernes.
Les 30 000 ans qui nous séparent de la nuit où la bête a
réalisé son œuvre ne sont rien, nous sommes femmes et hommes des cavernes ce
soir, et nous nous demandons si l'ursidé ne va pas passer sa tête dans le
faisceau de nos lampes au détour d'une concrétion.
Poursuite par les salles des lacs (de boue à cette époque)
et terminus sous la cheminée tout près de la sortie. C'est la séance
d'extinction des feux des frontales où le noir total s'installe quelques
minutes, alors que le silence de la caverne peine à s'imposer face aux rires
nerveux...
Je raconte l'histoire de l'Abbé coincé dans la Résistance
avec 3 allumettes... Frissons...
Classiquement, retour par la boucle jusqu'au départ du
boyau, non sans jeter un œil curieux sur la bauge à ours, puis les prélèvements
humains d'argile, là-aussi protégés par la cordelette réfléchissante posée en
2017.
La traversée du boyau donne lieu aux habituelles parties
d'angoisse et de rigolade. Les grands jeunes retrouvent leurs âmes d'enfants !
A la sortie ce ne sont que sourires et bonne humeur. Sur le
parking, ils font la promesse de remettre ça, "c'était trop bien
!".
Merci les jeunes pour votre dynamisme et votre curiosité. A
bientôt en sortie initiation ou en Ecole de Spéléo ou encore mieux en adhésion
à un club.
Marc C
* : « Deux Pâle ne font jamais mal »
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